Auteur |
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Incipit |
« Upon that night, when fairies light,… » |
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Explicit |
« …Fu’ blythe that night. » |
Halloween est un poème écrit par le poète écossais Robert Burns en 1785[1]. Publié pour la première fois en 1786, le poème est inclus dans l'édition Kilmarnock. C'est l'un des poèmes les plus longs de Burns, avec vingt-huit strophes, et il emploie un mélange d'écossais et d'anglais[2],[3].
Le poète John Mayne (en) de Dumfries, « un adepte relativement obscur des Muses écossaises », écrivit en 1780 un poème ayant Halloween pour sujet[4]. Comportant douze strophes, le poème faisait allusion aux farces faites lors de Halloween ; « What fearfu' pranks ensue! », ainsi qu'au surnaturel que l'on associe avec la nuit, « Bogies » (fantômes)[4],[5].
Le poème apparut dans leRuddimans Weekly Magazine de novembre 1780, publié par Walter Ruddiman (en) à Edinburgh[4]. Que le poète de l'Ayrshire qu'était Burns ait effectivement lu le poème de Mayne et qu'il en ait été influencé ressort de l'écho qu'il donne au travail de celui-ci et à certaines des images qu'il emploie[4],[6].
Selon Burns, Halloween est « considéré comme une nuit durant laquelle sorcières, démons et autres créatures maléfiques sont tous de sortie pour vaquer à leurs funestes missions à l'heure de minuit » (« thought to be a night when witches, devils, and other mischief-making beings are all abroad on their baneful midnight errands »)[7].