Hannut | |||||
L’église Saint-Christophe. | |||||
Héraldique |
Drapeau |
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Administration | |||||
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Pays | Belgique | ||||
Région | Région wallonne | ||||
Communauté | Communauté française | ||||
Province | Province de Liège | ||||
Arrondissement | Waremme | ||||
Bourgmestre | Emmanuel Douette (MR) | ||||
Majorité | liste MayeuR | ||||
Sièges liste MayeuR Ecolo PS H+ |
25 15 2 3 5 |
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Section | Code postal | ||||
Hannut Abolens Avernas-le-Bauduin Avin Bertrée Blehen Cras-Avernas Crehen Grand-Hallet Lens-Saint-Remy Merdorp Moxhe Petit-Hallet Poucet Thisnes Trognée Villers-le-Peuplier Wansin |
4280 4280 4280 4280 4280 4280 4280 4280 4280 4280 4280 4280 4280 4280 4280 4280 4280 4280 | ||||
Code INS | 64034 | ||||
Zone téléphonique | 019 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Hannutois(e) | ||||
Population – Hommes – Femmes Densité |
17 134 () 48,53 % 51,47 % 198,10 hab./km2 |
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Pyramide des âges – 0–17 ans – 18–64 ans – 65 ans et + |
() 19,14 % 59,90 % 20,95 % | ||||
Étrangers | 4,87 % () | ||||
Taux de chômage | 11,60 % (2022) | ||||
Revenu annuel moyen | 21 958 €/hab. (2021) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 40′ nord, 5° 05′ est | ||||
Superficie – Terr. non-bâtis – Terrains bâtis – Divers |
86,49 km2 (2021) 84,83 % 7,17 % 8 % |
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Localisation | |||||
Situation de la ville au sein de l'arrondissement de Waremme et de la province de Liège | |||||
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Géolocalisation sur la carte : Région wallonne
Géolocalisation sur la carte : province de Liège
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Liens | |||||
Site officiel | hannut.be | ||||
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Hannut (prononcer [any] ; en wallon Haneù, en néerlandais Hannuit) est une ville francophone de Belgique située en Région wallonne dans la province de Liège, en Hesbaye.
Hannut se situe en Moyenne Belgique, à 65 km de Bruxelles, 35 de Liège, 30 de Namur et 23 de Huy. L'autoroute E40 passe au nord et à l'est de la commune (5 à 10 km), Hannut est en outre traversée par la RN 64 (Tirlemont-Huy), la RN 80 (Namur-Hasselt) et se trouve à l'extrémité de la RN 240 la reliant à Wavre.
Inauguré à la fin d'année 2006, le RAVeL (Réseau autonome des voies lentes) traverse la commune hesbignonne de la frontière linguistique jusqu'à la commune de Braives.
En 1970, Hannut est fusionnée avec les communes de Abolens, Avernas-le-Bauduin, Bertrée, Blehen, Cras-Avernas, Crehen, Lens-Saint-Remy, Poucet et Villers-le-Peuplier (AR du 26/06/1970, Loi du 17/07/1970).
À cette entité sont ajoutés en 1977 : Avin, Grand-Hallet (avec Petit-Hallet et Wansin de par la fusion de 1964), Merdorp, Moxhe, Thisnes et Trognée.
# | Nom | Superf. (km²) |
Habitants (2020) |
Habitants par km² |
Code INS |
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1 | Hannut | 6,66 | 5.049 | 758 | 64034A |
2 | Avernas-le-Bauduin | 4,91 | 785 | 160 | 64034B |
3 | Bertrée | 2,78 | 578 | 208 | 64034C |
4 | Cras-Avernas | 5,00 | 599 | 120 | 64034D |
5 | Poucet | 2,35 | 391 | 166 | 64034E |
6 | Abolens | 2,71 | 295 | 109 | 64034F |
7 | Blehen | 1,98 | 269 | 136 | 64034G |
8 | Lens-Saint-Remy | 5,89 | 1.220 | 207 | 64034H |
9 | Villers-le-Peuplier | 6,62 | 814 | 123 | 64034J |
10 | Crehen | 4,79 | 838 | 175 | 64034K |
11 | Trognée | 3,40 | 366 | 108 | 64034L |
12 | Avin | 6,69 | 771 | 115 | 64034M |
13 | Moxhe | 4,38 | 889 | 203 | 64034N |
14 | Thisnes | 9,88 | 1.435 | 145 | 64034P |
15 | Merdorp | 5,73 | 747 | 130 | 64034R |
16 | Grand-Hallet | 5,09 | 1.022 | 201 | 64034S0 |
17 | Petit-Hallet | 3,73 | 359 | 96 | 64034S1 |
18 | Wansin | 4,04 | 258 | 64 | 64034S2 |
Source: StatBel Population par secteur statistique
Outre les 18 sections qui la composent, la commune de Hannut comporte d'autres localités qui peuvent être qualifiées de « hameaux » même si celles-ci ne sont pas du tout comparable à la taille de hameaux tels Pitet (Fallais, Braives), Hosdent (Latinne, Braives) ou encore des nombreux hameaux de Celles-lez-Waremme. Voici les plus importants d'entre eux :
La Hesbaye est globalement peu arrosée, sauf par la Gette au nord-ouest, le Geer à l'est et la Mehaigne en son milieu. Ainsi les villages de Villers-le-Peuplier, Poucet, Cras-Avernas, Trognée, Bertrée, Avernas le Bauduin, Grand et Petit Hallet, Wansin et Thisnes (via l'Absoul) appartiennent au bassin hydrographique de l'Escaut par l'intermédiaire du Henri-Fontaine, de la Gette, Dyle, Démer... Au contraire, Lens-St-Rémy se situe près de la source du Geer et appartient donc au bassin hydrographique de la Meuse, de même que les villages arrosés par la Mehaigne. Celle-ci est la seule rivière d'importance traversant le sud de la commune de Hannut, notamment Moxhe et Avin. Ailleurs, de petits affluents de ces trois rivières hesbignonnes (Gette, Geer et Mehaigne) sillonnent les villages et les champs. La région porte donc bien le nom de "Hesbaye sèche".
Comme ailleurs en Hesbaye, le relief de la commune est faiblement marqué, tout au plus par quelques molles ondulations générant des vallées peu profondes et orientées sud-ouest - nord-est. Le paysage, très ouvert, est caractérisé par de larges horizons dépourvus de couvert forestier. Quelques bosquets épars ponctuent des terres essentiellement consacrées à l'agriculture. L'habitat, groupé à l'origine autour d'une église et de quelques fermes, se développe depuis quelques décennies en étoile, développant de longs rubans presque continus ou de plus grands centres urbains entre certains villages (Thisnes, Crehen, Hannut, Villers-le-Peuplier ne forment ainsi qu'une agglomération ; Petit et Grand-Hallet se sont rejoints et tendent vers Wansin, etc).
La Hesbaye jouit d'une épaisse couverture limoneuse, très riche, héritée de la dernière période glaciaire. Cette couche de lœss en fait l'une des régions les plus fertiles au monde.
La région fut habitée dès la Préhistoire, largement romanisée sans doute, et cité importante du duché de Brabant au Moyen Âge. Depuis l'élargissement des territoires français, espagnols ou hollandais, à l'échelle européenne, Hannut est plongée dans une sorte d'éclipse historique qui occulte un passé ancien.
La région est fréquentée dès le Néolithique, comme l'attestent des découvertes réalisées aux XIXe et XXe siècles ; la richesse des terres est en effet favorable aux premières expérimentations agricoles de cette période. Une voie romaine capitale (d'origine plus ancienne ?) traverse le sud de la commune, tandis que des tombes jalonnent les diverticules ; la présence romaine est confirmée à de multiples endroits, jusque dans la toponymie de Villers-le-Peuplier. Toutefois, l'essentiel de la Préhistoire et de l'Antiquité de la commune a échappé aux archéologues. Seules des découvertes fortuites ou des prospections de surface témoignent d'une occupation du sol.[réf. nécessaire]
Au XIIe siècle, la ville fait partie intégrante du duché de Brabant, mais aux confins de celle-ci. Le Duc Henri Ier de Brabant confère à Hannut les droits d'une ville, bien que Hannut ne figure pas au nombre des villes du Brabant, citées en 1272. Les rues de Thouars et du Rempart Saint-Christophe témoignent encore, jusque dans leur tracé, de l'existence d'une enceinte médiévale. Hannut disposait bien et bien d'une enceinte, privilège de ville, mais peut-être pas du statut officiel. Un château aurait dominé la ville à partir du XIIe siècle, il est mentionné dans une charte en 1222. Il était situé à l'endroit occupé actuellement par l'Institut Saint-Cœur-de-Marie. Le bosquet à l'arrière n'a jamais été fouillé (de manière archéologique du moins) et pourrait être un ancien cimetière franc, à l'image de la tombe d'Avernas, d'où l'ancien nom du quartier dit du Tombeux. Monnaie était battue à Hannut ; des exemplaires ont été retrouvés. Tous ces indices confirment le rôle important que la cité avait pris dans la deuxième moitié du Moyen Âge. Place de marché, au centre d'une région fertile mais au bord de territoires ennemis, Hannut dut connaître une certaine activité à cette époque. Après la bataille de Steppe, en 1213, Hugues de Pierrepont, prince évêque de Liège, fit brûler la ville.[réf. nécessaire]
Du Moyen Âge, il nous reste entre autres l’église, probablement une partie du "couvent des dames", et surtout une statue de saint Christophe portant l'Enfant-Jésus, conservée en l'église qui lui est dédiée. Cette statue, en bois polychrome, est de taille imposante.[style à revoir]
La fin du Moyen Âge et la période contemporaine voient se déplacer les épicentres du pouvoir vers Bruxelles, Liège, Paris : les anciennes frontières entre les duchés perdent de leur importance stratégique ; Hannut ne fait plus parler d'elle.[réf. nécessaire]
Au XVIe siècle, on compte une vingtaine d'habitations, puis la ville s'étend en dehors de ses murs vers Huy au cours des deux siècles suivants.[réf. nécessaire]
Au XIXe siècle, les dernières portes et les remparts sont abattus et les gravats sont utilisés pour combler l’étang (flot) qui se trouvait sur la Grand Place. La construction des grand-routes (nationales 80 et 64), l'arrivée du train (ligne 127, Huy - Landen) puis de trois lignes de tram vicinal au début du vingtième siècle contribuent au développement intense de la ville, devenue un centre important de la région.[réf. nécessaire]
La bataille de Hannut, durant la bataille de France et considérée comme la première bataille de chars de la Seconde Guerre mondiale, oppose du 12 au le corps de cavalerie français commandé par le général Prioux au 16e corps blindé allemand du général Hoepner
La ville possède des armoiries qui lui ont été octroyées le 16 août 1844. Elles sont basées sur les sceaux médiévaux de la cité lesquels montraient un château et les armoiries des Ducs de Brabant-Limbourg. Le plus vieux sceau avec les armoiries date de 1360. Les armoiries pourraient avoir été conçues en 1355 lorsque les droits de la ville lui ont été accordés par la duchesse Johanna de Brabant-Limbourg.
Blasonnement : De gueules, à un château ouvert et crénelé, d'or maçonné de sable, le donjon de même, chargé des armes de Brabant-Limbourg.
Source du blasonnement : Heraldy of the World[1].
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En tenant compte des anciennes communes entraînées dans la fusion de communes de 1977, on peut dresser l'évolution suivante:
Les chiffres des années 1831 à 1970 tiennent compte des chiffres des anciennes communes fusionnées.
Année | Population | Évolution 1992=index 100 |
---|---|---|
1992 | 12 156 | 100,0 |
1993 | 12 333 | 101,5 |
1994 | 12 417 | 102,1 |
1995 | 12 504 | 102,9 |
1996 | 12 619 | 103,8 |
1997 | 12 804 | 105,3 |
1998 | 12 915 | 106,2 |
1999 | 13 092 | 107,7 |
2000 | 13 242 | 108,9 |
2001 | 13 309 | 109,5 |
2002 | 13 447 | 110,6 |
2003 | 13 675 | 112,5 |
2004 | 13 831 | 113,8 |
2005 | 14 085 | 115,9 |
2006 | 14 291 | 117,6 |
2007 | 14 468 | 119,0 |
2008 | 14 729 | 121,2 |
2009 | 14 964 | 123,1 |
2010 | 15 173 | 124,8 |
2011 | 15 401 | 126,7 |
2012 | 15 583 | 128,2 |
2013 | 15 766 | 129,7 |
2014 | 15 838 | 130,3 |
2015 | 15 840 | 130,3 |
2016 | 15 998 | 131,6 |
2017 | 16 254 | 133,7 |
2018 | 16 435 | 135,2 |
2019 | 16 571 | 136,3 |
2020 | 16 685 | 137,3 |
2021 | 16 824 | 138,4 |
2022 | 16 968 | 139,6 |
2023 | 17 026 | 140,1 |
2024 | 17 134 | 141,0 |
L'entité de Hannut dispose de nombreux établissements scolaires
Trois établissements de l'enseignement spécialisé :
Le parc aquatique Plopsaqua Hannut-Landen se situe sur la commune de Hannut.
Hannut dispose de nombreux clubs sportifs :
Hannut dispose d'une Académie où l'on enseigne diverses matières comme: la danse, la musique, le chant, le théâtre, la diction-déclamation, le solfège, etc.
Bourgmestre honoraire, Ministre Fédéral Honoraire et Gouverneur de la Province de Liège, y vit.