Hans Hermann Groër | ||||||||
Biographie | ||||||||
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Nom de naissance | Hans Hermann Wilhelm Groër | |||||||
Naissance | à Vienne (Autriche) |
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Ordre religieux | Ordre de Saint-Benoît | |||||||
Ordination sacerdotale | par le card. Theodor Innitzer |
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Décès | (à 83 ans) à Sankt Pölten |
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Cardinal de l'Église catholique | ||||||||
Créé cardinal |
par le pape Jean-Paul II |
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Titre cardinalice | Cardinal-prêtre de Ss. Gioacchino e Anna al Tuscolano |
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Évêque de l'Église catholique | ||||||||
Ordination épiscopale | par le card. Franz König |
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Archevêque de Vienne (Autriche) | ||||||||
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« In verbo autem tuo » (Lc 5, 5) (« Sur ta parole ») |
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Hans Hermann Groër, né le à Vienne (Autriche) et mort le à Sankt Pölten, était un cardinal autrichien, bénédictin et archevêque de Vienne de 1986 à 1995. Il est impliqué dans une affaire de pédophilie qui poussera le Vatican à le démettre de ses fonctions.
Hans Hermann Groër est ordonné prêtre le par le cardinal Theodor Innitzer pour le diocèse de Vienne. 35 ans plus tard, à l'âge de 58 ans, il entre dans l'Ordre de Saint-Benoît et devient bénédictin dans l'abbaye de Göttweig. Il participe ensuite à la fondation de l'abbaye cistercienne de Marienfeld (de).
Nommé archevêque de Vienne le , il est consacré le suivant par le cardinal Franz König.
Le , il devient vicaire apostolique pour les catholiques autrichiens de rites orientaux.
Jean-Paul II le crée cardinal le avec le titre de cardinal-prêtre de Ss. Gioacchino e Anna al Tuscolano.
En , un ancien élève de Groër révèle dans le magazine autrichien Profil que le cardinal, quand il était enseignant, se livrait à des attouchements sexuels sur ses élèves et qu'il avait fait de lui son amant durant quatre années.
Groër ne répond pas à ces accusations, mais démissionne immédiatement de ses fonctions de président de la Conférence épiscopale autrichienne, officiellement pour raison d'âge[1],[2].
Le Vatican nomme, dès la semaine suivant sa démission, un archevêque coadjuteur avec droit de succession, Christoph Schönborn. Il reconnaît pourtant alors publiquement la responsabilité de son prédécesseur dans ces affaires[3].
Groër n'admettra jamais sa culpabilité, ne présentera jamais d'excuses et ne demandera jamais pardon aux personnes se disant ses victimes. Mais son successeur, Christoph Schönborn demandera, en 1998, le pardon des catholiques autrichiens pour les actes commis par le cardinal Groër, peu avant la visite du pape en Autriche[4].
En 2010, Schönborn accuse le cardinal Angelo Sodano, déjà mêlé à l'affaire Maciel, d'avoir bloqué sa tentative d'enquêter sur les activités de Groër[2],[5].
Cette accusation, ces non-dits, ces demi-aveux auront pour répercussion la création d'une association de catholiques autrichiens qui se constituera ensuite en un vaste mouvement d'initiative populaire (plus d'un demi-million de personnes), « Wir sind Kirche », qui revendiquera que soient engagées des réformes profondes dans le fonctionnement de l'Église catholique[6].
Hubertus Czernin, auteur d'un livre, en 1998, sur l'affaire, Das Buch Groer, estime que Groër a abusé de plus de 2 000 jeunes hommes.
Hans Hermann Groer meurt le d'une pneumonie dans un hôpital de Sankt Pölten, où il avait été traité pour un cancer. Il est enterré dans le cimetière de l'abbaye de Marienfeld (de), un monastère de femmes cisterciennes qu'il a contribué à fonder en 1974.
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