Haucourt-Moulaine | |||||
La salle des fêtes de Moulaine. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Grand Est | ||||
Département | Meurthe-et-Moselle | ||||
Arrondissement | Briey | ||||
Intercommunalité | CA Grand Longwy Agglomération | ||||
Maire Mandat |
Alain Lombardi 2020-2026 |
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Code postal | 54860 | ||||
Code commune | 54254 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Haucourt-Moulainois | ||||
Population municipale |
3 458 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 466 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 29′ 26″ nord, 5° 48′ 25″ est | ||||
Altitude | Min. 275 m Max. 391 m |
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Superficie | 7,42 km2 | ||||
Type | Ceinture urbaine | ||||
Unité urbaine | Longwy (partie française) (banlieue) |
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Aire d'attraction | Longwy (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Longwy | ||||
Législatives | 3e circonscription de Meurthe-et-Moselle | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Meurthe-et-Moselle
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
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Liens | |||||
Site web | https://www.haucourtmoulaine.com/ | ||||
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Haucourt-Moulaine est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle, en région Grand Est.
Ses habitants sont les Haucourt-Moulainois.
Haucourt-Moulaine est située dans le bassin de Longwy, à quelques kilomètres des frontières luxembourgeoise et belge.
Les communes limitrophes sont Chenières, Herserange, Hussigny-Godbrange, Mexy et Villers-la-Montagne.
La commune est dans le bassin versant de la Meuse au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau la Moulaine[1],[Carte 1].
La Moulaine, d'une longueur de 12 km, prend sa source dans la commune de Tiercelet et se jette dans la Chiers à Longwy, après avoir traversé six communes[2].
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Bassin ferrifère ». Ce document de planification concerne le périmètre des anciennes galeries des mines de fer, des aquifères et des bassins versants hydrographiques associés qui s’étend sur 2 418 km2. Les bassins versants concernés sont celui de la Chiers en amont de la confluence avec l'Othain, et ses affluents (la Crusnes, la Pienne, l'Othain), celui de l'Orne et ses affluents et celui de la Fensch, le Veymerange, la Kiesel et les parties françaises du bassin versant de l'Alzette et de ses affluents (Kaylbach, ruisseau de Volmerange). Il a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est la région Grand Est[3].
La qualité des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 8,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 870 mm, avec 12,6 jours de précipitations en janvier et 9,5 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Villette », sur la commune de Villette à 19 km à vol d'oiseau[6], est de 10,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 909,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39 °C, atteinte le ; la température minimale est de −14,8 °C, atteinte le [Note 2],[7],[8].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Au , Haucourt-Moulaine est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Longwy (partie française)[Note 3], une agglomération internationale regroupant onze communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 4],[12],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Longwy, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 23 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[13],[14].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (43,4 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (47,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (43,4 %), forêts (34,6 %), zones urbanisées (18,8 %), mines, décharges et chantiers (2,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,2 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
La commune est constituée de trois villages : Saint-Charles le plus grand des trois, cité dortoir ouvrière créée dans les années 50 sur les terrains de la ferme St Charles, qui représente plus de la moitié des habitants, Haucourt le plus ancien et historiquement à vocation agricole, et le plus petit Moulaine, cité de mineurs travaillant à la mine de fer fermée en 1962.
En 2020, le nombre total de logements dans la commune était de 1 519, alors qu'il était de 1 373 en 2015 et de 1 321 en 2010[I 2].
Parmi ces logements, 94,5 % étaient des résidences principales, 0,2 % des résidences secondaires et 5,3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 69,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 30,6 % des appartements[I 3].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Haucourt-Moulaine en 2020 en comparaison avec celle de Meurthe-et-Moselle et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,2 %) inférieure à celle du département (2,1 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 64,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (65,4 % en 2015), contre 57,3 % pour la Meurthe-et-Moselle et 57,5 pour la France entière[I 4].
Typologie | Haucourt-Moulaine[I 2] | Meurthe-et-Moselle[I 5] | France entière[I 6] |
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Résidences principales (en %) | 94,5 | 88,6 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 0,2 | 2,1 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 5,3 | 9,3 | 8,2 |
Village de l'ancienne province du Barrois, Haucourt avait pour annexes les moulins de Moulaine de la Platinerie et l'ancien ermitage Saint-Jacques.
Paradoxalement, c'est donc celui des trois quartiers (Saint-Charles) dont le nom n'est pas repris dans celui de la commune, qui est, et de loin, le plus peuplé. Saint-Charles n'était qu'une ferme jusqu'au lendemain de la deuxième guerre, mais elle devint une ville champignon à partir de 1950, avec la construction de barres de HLM, principalement pour l'immigration italienne (puis maghrébine à partir des années 1970). Saint-Charles était en effet plus proche que le reste de la commune du centre de l'agglomération (la commune de Longwy) et surtout de ses usines (notamment celle de Herserange, accessible à pied par une route pentue traversant un bois).
C'est au milieu du XIXe siècle (1847) qu'est construit le premier haut-fourneau de Moulaine, complété peu après par deux hauts-fourneaux supplémentaires. L'usine est achetée en 1866 par le baron d'Adelsward avant de passer dans le giron de la Société des Aciéries de Longwy en 1881.
D'un nom de personne germanique Haldo + court.
Hadicurtis en 952.
La commune dénommée Haucour" en 1793 et Haucourt en 1801 oar la Révolution française, rend en 1936 celui de Haucourt-Moulaine[16].
La commune se trouve dans l'arrondissement de Briey du département de Meurthe-et-Moselle.
Elle faisait partie de 1801 à 1973 du canton de Longwy, année où elle intègre le canton d'Herserange[16]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 d'un nouveau canton de Longwy porté à huit communes
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la troisième circonscription de Meurthe-et-Moselle.
La commune est membre de la communauté d'agglomération dénommée depuis 2021 Grand Longwy Agglomération, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2017 sous le nom de communauté d'agglomération de Longwy par transformation de la communauté de communes de l'Agglomération de Longwy et auquel la commune a adhéré en 1998 en lui transférant un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Cette communauté de commune avait elle-même été créée en 2002 par transformation d'un district constitué en 1960 et qui avait progessivement intégré d'autres communes.
La commune est également membre de l'Agglomération transfrontalière du pôle européen de développement.
Lors des élections municipales de 2014 en Meurthe-et-Moselle, la liste PS du maire sortant est la seule candidate et obtient donc la totalité des 871 suffrages exprimés. Elle est élue en totalité et 3 de ses membres siègent au conseil communautaire.
Lors de ce scrutin, 54,31 % des électeurs se sont abstenus et 10,76 % des votants ont choisi un bulletin blanc ou nul[17].
Au premier tour des élections municipales de 2020 en Meurthe-et-Moselle, la liste menée par Alain Lombardi est la seule candidate et obtient donc la totalité des suffrages exprimés. Elle est donc élue en totalité et 3 de ses membres siègent au conseil communautaire.
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 75,17 % des électeurs se sont abstenus et 11,37 % des votants ont choisi un bulletin blanc ou nul[18].
La commune s'est dotée en 2022 d'un service de ^police municipale[24].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[26].
En 2021, la commune comptait 3 458 habitants[Note 14], en évolution de +12,42 % par rapport à 2015 (Meurthe-et-Moselle : −0,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).