Après des études littéraires, elle s'intéresse à la philosophie. Initiée à la phénoménologie de Husserl, par Moritz Geiger, représentant de ce courant philosophique à Munich, elle débute à l'Université Ludwig Maximilian de Munich, puis elle rejoint le Cercle de Göttingen. Elle commence à être connue pour ses travaux sur l'ontologie de la réalité. Disciple de Husserl, elle obtient un prix de philosophie[2]. Elle se marie avec Théodor Conrad. Sa grand-mère juive fut déportée par les nazis. Elle se convertit au protestantisme.
Elle est la marraine d'Edith Stein, mais comme elle est protestante, elle reçoit une dispense de l'évêque pour pouvoir baptiser Edith Stein dans la religion catholique[3].
Zur Ontologie und Erscheinungslehre der realen Außenwelt. Verbunden mit einer Kritik positivistischer Theorien, in: Jahrbuch für Philosophie und phänomenologische Forschung 3 (1916)
Die „Seele“ der Pflanze. Biologisch-ontologische Betrachtungen, Breslau 1934
Abstammungslehre, München 1949 (Ursprünglich unter dem Titel „Ursprung und Aufbau des lebendigen Kosmos“ erschienen, Kosmos 1938)
Der Selbstaufbau der Natur, Entelechien und Energien, Hamburg 1944
Bios und Psyche, Hamburg 1949
Die Zeit, München 1954
Utopien der Menschenzüchtung. Der Sozialdarwinismus und seine Folgen, München 1955
Das Sein, München 1957
Der Raum, München 1958
Étude sur la Métaphore, Paris 1958
Die Geistseele des Menschen, München 1960
Schriften zur Philosophie I-III, im Einverständnis, Eberhard Avé-Lallemant (éd.), München 1963-1965
↑Sylvie Courtine-Denamy, Trois femmes dans de sombres temps, Edith Stein, Hannah Arendt, Simone Weil ou amor fati, amor mundi, Albin Michel, 2002, 29 p. (ISBN2-253-13096-6)