Fille d'Alfonso Araújo Gaviria[2] et d'Emma Ortiz Márquez[3], elle grandit dans un environnement politique et intellectuel influencé par la carrière de son père dans le gouvernement colombien[4],[5],[6],[7]. Son enfance et son adolescence se déroulent entre la Colombie, le Venezuela, le Brésil et les États-Unis où son père travaillait en tant que diplomate. Elle termine ses études supérieures à l'âge de quinze ans à la Immaculata High School de Washington (district de Columbia) (1949) et commence ses études universitaires de Littérature et Philosophie à l'université du Maryland (1949-1950). De retour en Colombie, elle continue ses études à l'Université nationale de Colombie jusqu'à son mariage avec Pierre Albrecht de Martini avec qui elle a eu quatre filles, Priscilla, Gisèle, Nicole et Jocelyne. En 1971, elle s'installe avec ses filles dans la région de Lausanne en Suisse, où en tant que veuve, elle continue des cours à l'Université de Genève et à l'Université de Lausanne.
Helena Araújo a participé et présenté aux États-Unis ainsi qu'en Europe des séminaires de littérature latino-américaine. Elle a enseigné la littérature et culture latino-américaine et espagnole à l'université populaire de Lausanne de 1994 à 2002. Sa passion pour la critique littéraire la mène à la publication de nombreux articles dans des revues littéraires internationales. Elle a également publié des collections d'histoires courtes, de critiques littéraire ainsi que des livres de fiction et d'autobiographie[8].
Helena Araújo a reçu plusieurs prix littéraires et entre eux, en 1984, le Premio Platero[9] des Nations Unies pour son œuvre Post-nadaistas colombianas.
En 2005, la municipalité de Lausanne et l'Ambassade de Colombie à Berne font hommage à Helena Araújo pour ses œuvres littéraires[10].
En 2009, la Commission Présidentielle de la Colombie pour l’Égalité de la Femme[11] a rendu hommage à Helena Araújo pendant la VIe Rencontre d'Écrivains Colombiennes[12].
Le journal colombien El Tiempo a publié un article sur le parcours d'Helena Araújo qui a été présenté lors de cet hommage[13].
(es) Helena Araújo, Emma Lucía Ardila, Andrea Echeverri, Alejandra Jaramillo, Adriana Jaramillo Seligmann, Freda Mosquera, Diana Ospina, Gloria Inés Peláez et Lina María Pérez, Ardores y Furores (short story anthology), Bogotá, Planeta, , 114 p. (ISBN978-958-42-0565-0, OCLC53047777, lire en ligne)
(es) Helena Araújo- "Las Cuitas de Carlota" March Editores Barcelona 2003 (ISBN84-95608-15-4)
(es) Germán Arciniegas (dir.), Manual de Literatura Colombiana (essay anthology), Bogotá, Procultura & Planeta, , 755 p. (ISBN958-614-265-5, OCLC18907822, lire en ligne), « Siete Novelistas Colombianas »
(es) Julio Ortega (dir.), Gaborio : Artes De Releer a Gabriel García Márquez (essay anthology), Mexico City, Jorale, , 227–238 p. (ISBN978-968-5863-00-1, OCLC56087816, lire en ligne), « Sobre Las Marquecianas »
↑(es) José María Restrepo Sáenz, Raimundo Rivas et José Restrepo Posada, Genealogías de Santa Fe de Bogotá, vol. 6, Bogotá, Editorial Presencia, (OCLC28546996, lire en ligne), p. 280