Helene Stromeyer

Helene Marie Stromeyer
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KarlsruheVoir et modifier les données sur Wikidata
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Père

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Helene Stromeyer[1] ou Helene Marie Stromeyer, née le à Hanovre et morte le à Karlsruhe, est une artiste peintre allemande[2].

Biographie

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Paysanne au repos, huile sur toile, environ 31 × 23,5 cm, entre 1865 et 1870.
Nature morte de fleurs sur une terrasse au bord d'un lac, 1923.

Elle est l'une des trois filles du riche chirurgien hanovrien et professeur d'université Louis Stromeyer et de sa femme Luise (née Bartels, 1807-1890)[2]. Choquée par la mort de sa sœur cadette Ottilie en 1851, elle se consacre à la peinture. Elle quitte Hanovre et prend des cours particuliers avec Rudolf Jordan à Düsseldorf[3]. Elle peut se consacrer à son art car elle est financièrement indépendante après avoir hérité de ses parents[3]. Cependant, à partir de 1850, elle soutient la santé fragile de son père et l'accompagne pendant quatre semaines en 1866 sur les champs de bataille près de Bad Langensalza dans ses missions de chirurgien de guerre[4].

Au début des années 1880, elle s'installe à Karlsruhe, où elle suit les cours de Hermann Baisch, Hans Fredrik Gude et Gustav Schönleber[3]. Elle est renommée pour ses natures mortes et ses paysages qui imitent les maîtres anciens avec un accent sur le thème de la vanité. Aux côtés d'Anna Peters, Jenny Fikentscher (de), Sophie Ley (en) et Alwine Schroedter, elle est alors l'un des peintres les plus connues de Karlsruhe[3].

À partir de 1892, elle prend en charge la classe de natures mortes florales à l'École des femmes peintres de Karlsruhe (Malerinnenschule Karlsruhe (de))[5]. En 1897, elle est membre de l'Association des artistes de Karlsruhe[5].

Ses œuvres se trouvent dans les collections de divers musées en Allemagne.

Notes et références

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  1. ↑ Deutsche Gesellschaft für Chirurgie (Hrsg.): Verhandlungen der Deutschen Gesellschaft für Chirurgie. 29. Congress, abgehalten zu Berlin, 18.–21. April 1900. Berlin 1900, p. 7
  2. ↑ a et b Helene Marie Stromeyer. In: Christine Kannenberg, Sabine Poppe (Redaktion), Petra Utgenannt (Gestaltung), Referat für Frauengleichstellung (Hrsg.), Fachverband Planen und Stadtentwicklung, Landeshauptstadt Hannover (Hrsg.): Bedeutende Frauen in Hannover. Eine Hilfe für künftige Benennungen von Straßen, Wegen, Plätzen und Brücken nach weiblichen Persönlichkeiten. Juni 2013 (hannover.de, [PDF], 736 kB).
  3. ↑ a b c et d Stromeyer, Helene Marie (de) sur leobw Landeskunde entdecken online, biographie par Clemens Ottnad, Badische Biographien NF 6 (2011), pp. 392-394.
  4. ↑ Albert Köhler, Oskar Bock, Ludwig Kimmle: Georg Friedrich Louis Stromeyer. In: Königlich Preussisches Kriegsministerium, Medizinal-Abteilung (Hrsg.): Die Kriegschirurgen und Feldärzte Preussens und anderer deutscher Staaten in Zeit- und Lebensbildern. Heft 24, Teil 3: Die Kriegschirurgen und Feldärzte in der Zeit von 1848–1868. August Hirschwald, Berlin 1904, 2. Abschnitt: Lebensbeschreibungen, p. 144–229.
  5. ↑ a et b (de) Helene Marie Stromeyer in : Stadtlexikon der Stadt Karlsruhe, consulté le 9 juillet 2022.

Bibliographie

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  • Stromeyer, Helene Marie, in : Hermann Alexander Müller : Biographisches Künstler-Lexikon der Gegenwart. Die bekanntesten Zeitgenossen auf dem Gesamtgebiet der bildenden Künste aller Länder mit Angabe ihrer Werke. Bibliographisches Institut, Leipzig 1882, p. 510.
  • Stromeyer, Helene Marie, in : Hans Wolfgang Singer (éd.): Allgemeines Künstler-Lexicon. Leben und Werke der berühmtesten bildenden Künstler. compilé par Hermann Alexander Müller, 3e édition remaniée et augmentée à l'époque contemporaine, vol. 4, Raab–Vezzo. Literarische Anstalt, Rütten & Loening, Francfort-sur-le-Main, 1901, p. 358.
  • Stromeyer, Helene Marie, in : Friedrich von Boetticher : Malerwerke des 19. Jahrhunderts. Beitrag zur Kunstgeschichte. vol. 2/2, feuillets 33 à 67, Saal–Zwengauer, Fr. v. Boetticher’s Verlag, Dresde 1901, p. 855.
  • Joseph August Beringer : Stromeyer, Helene Marie. in : Hans Vollmer (éd.): Allgemeines Lexikon der Bildenden Künstler von der Antike bis zur Gegenwart. par Ulrich Thieme et Felix Becker, vol. 32 : Stephens–Theodotos, E. A. Seemann, Leipzig 1938, p. 204–205.

Liens externes

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