Président Académie des inscriptions et belles-lettres | |
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Hélène Maspero-Clerc (d) |
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Éveline Porée-Maspero (d) (nièce) |
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Henri Paul Gaston Maspero, né à Paris Ve le et mort en déportation au camp de Buchenwald le , est un sinologue français. Il s'illustra par sa fine érudition et un travail pionnier qui fait référence sur le taoïsme.
Né dans une famille d'origine italienne, il est le fils de l’égyptologue Gaston Maspero, qu'il accompagne en Égypte en 1905, et le demi-frère du sinologue Georges Maspero. Marié à Hélène Clerc (1899-1997), il est le père de Jean, né en 1925, résistant, volontaire de la 3e armée américaine et tué au combat le , et de l'écrivain et éditeur François Maspero.
Henri Maspero étudie le droit puis le chinois à l'Institut national des langues et civilisations orientales. En 1908, il est pensionnaire de l’École française d'Extrême-Orient à Hanoï pour y étudier les langues et coutumes des peuples indochinois. D'abord nommé professeur à l’École Française d'Extrême-Orient (1911), il succède ensuite à son maître Édouard Chavannes à la chaire de chinois du Collège de France en 1918, puis remplace Marcel Granet à la chaire de civilisation chinoise à la Sorbonne et dirige le département Religions de la Chine à l’École pratique des hautes études.
En 1935, il est élu membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres[1]. Il est chevalier de la Légion d'Honneur[2] et décoré de la médaille de la Résistance[3].
Le , Henri et son épouse sont arrêtés par les nazis sur « soupçons d’activité terroriste » portant sur leur fils ; internés à la prison de Fresnes, ils sont ensuite déportés[4]. Henri Maspero meurt le , au camp de Buchenwald, le lendemain de la mort du sociologue français Maurice Halbwachs. Un mois après, le camp est libéré par les troupes américaines du général Patton ().