Gouverneur militaire de Paris | |
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Chef d'état-major des armées | |
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Gouverneur militaire de Metz (d) | |
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Major général des armées | |
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Geneviève Madelin (d) |
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Parentèle |
Louis Madelin (oncle maternel) René Madelin (d) (oncle maternel) Léon Madelin (d) (oncle maternel) Antoine Madelin (cousin croisé) Michel Madelin (cousin croisé) Bernard Zeller (d) (neveu par le frère) Guillaume Zeller (petit-neveu) |
Membre de | |
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Grade militaire | |
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Distinctions | |
Archives conservées par |
Service historique de la Défense (GR 14 YD 462)[1] |
Henri Zeller, né le 18 mars 1896 à Besançon et mort le 16 avril 1971 à Paris, est un général d'armée française, membre de l'organisation de résistance de l'Armée.
Dans les derniers jours de , âgé de dix-huit ans, il obtient de son père Léon Zeller une autorisation de s'engager pour la durée de la guerre[2]. Il participe comme artilleur à la Première Guerre mondiale. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il est chargé de cacher une partie du matériel une fois l'armistice signé[3]. Après 1942, il fait partie de l'organisation de résistance de l'Armée[4].
Arrivé en liaison à Alger dans les tout premiers jours d', le colonel Henri Zeller, chef des FFI dans les Alpes, présente au général de Gaulle les possibilités opérationnelles de la Résistance dans le Sud-Est de la France. À l'intérieur des terres, les FFI ont laminé le potentiel militaire allemand. Le plan du débarquement de Provence prévoit que Grenoble sera atteint à J+90. « Quelle erreur ! » répond Zeller. « De Brignoles à Grenoble, quarante-huit heures suffiront ». Convaincu, le général envoie Zeller à Naples poursuivre sa démonstration auprès du général de Lattre, commandant la première Armée et du général Patch, commandant du groupe d'armées (septième US et première Française) qui doit débarquer en Provence. Zeller déclare que dans tout le massif alpin, « les Allemands sont pratiquement prisonniers dans leurs garnisons, dont ils ne sortent qu'en force pour leur ravitaillement ou quelque expédition en représailles ». Les deux généraux prennent en compte ses recommandations. En particulier l'armée américaine, sitôt débarquée, fonce vers Grenoble par la vallée de la Durance et la Route Napoléon, et avec l'appui des maquis de la Drome et de l'Isère l'atteint en 7 jours (soit de fait 3 jours après la libération de Brignoles, 270 km en deçà)[5]. Ces actions permettent à la première Armée d'assurer la jonction avec la deuxième DB débarquée en Normandie dès le à Montbard et Nod-sur-Seine.
Après la Seconde Guerre mondiale, il devient Major général des armées du au puis chef d'État-Major combiné des forces armées du au . Il est nommé gouverneur militaire de Metz puis de 1953 à 1957 gouverneur militaire de Paris. Passé à la réserve, Henri Zeller est élevé à la dignité de grand croix de la légion d'honneur par le maréchal Juin le .