Henrik Schwarz, né le , est un compositeur et musicien allemand de deep house. Il collabore régulièrement avec le duo Âme ainsi qu'avec Dixon et forme d'ailleurs avec ses trois compatriotes le groupe A Critical Mass.
Originaire du Sud de l'Allemagne, Henrik Schwarz commence à composer de la musique électronique en 1992[1]. Il finit ses études en 1999 et déménage à Berlin où il travaille comme graphiste[1]. Il y rencontre le Finlandais Klas-Henrik Lindblad[n 1], fondateur du label Moodmusic sur lequel sort Supravision EP[1]. Ce maxi est remarqué par Gilles Peterson qui joue le morceau Marvin lors de son émission de radio[1]. Lindbald et Schwarz fondent ensuite leur label, Sunday Music, ce qui permet à Schwarz de sortir ses deuxième (Jon) et troisième (Chicago) maxis[1]. Le relatif succès du maxi Chicago décide Schwarz à abandonner le graphisme pour la musique[1]. Jusqu'en 2005, ses morceaux passent quelque peu inaperçus, car édités pour la plupart en face B de maxishouse connus seulement des amateurs les plus avertis[2]. Son premier réel succès d'estime réside dans le remix du morceau Faces and Places qu'il réalise pour Wei Chi : il figure alors sur la compilation mixée et réalisée par M.A.N.D.Y. en 2005 en musique, Body Language[2].
Schwarz joue exclusivement live[n 2] et est à ce titre positionné au 4e rang du classement annuel de Resident Advisor distinguant les meilleurs concerts de musique électronique en 2010[3] et 2011[4], après être déjà apparu en 2009 et 2008 aux 5e[5] et 6e[6] places de ce top.
Kraak & Smaak – No Sun In The Sky (Henrik Schwarz remix)
8.
Henrik Schwarz – Leave My Head Alone Brain
9.
Boundzound – Louder (Henrik Schwarz Full Vocal Mix)
10.
Mandrill – Mango Meat
11.
Henrik Schwarz – Jimis
12.
Henrik Schwarz – Imagination Limitation (DJ-Kicks)
13.
James Brown – It's A Man's World (The Henrik Schwarz remix)
14.
Dark Globe avec Boy George – Atoms (Henrik Schwarz remix)
15.
Henrik Schwarz – Walk Music
16.
Henrik Schwarz – Jazz Book No. 2
Sorti en 2007, cet album se situe à la croisée des chemins : entre album live, compilation et album studio, il résulte d'une tournée mondiale au cours de laquelle Henrik Schwarz a enregistré 16 pistes lors de concerts dans 16 villes différentes, avant de les retravailler en studio[9].
Cette compilation sortie en 2006 est considérée comme un des moments forts de la série des DJ-Kicks[1]. Le magazine Vibe, qui tient Schwarz pour un héritier de représentants de la « soul house » tels que Theo Parrish ou Moodymann, décrit ce mix comme étant une démonstration des évolutions naturelles du groove[12].
Cet album consiste en une collaboration entre le piano de Bugge Wesseltoft d'un côté, et les rythmiques et programmations réalisées par Henrik Schwarz d'autre part. C'est le fruit d'une association entre deux musiciens ayant l'habitude de jouer ensemble depuis 2009. Duo fait la part belle à l'improvisation musicale et est constitué à la fois d'enregistrements réalisés lors de concerts et de morceaux issus de sessions en studio[15].
↑(en) « Top 10 live acts of 2010 », sur Resident Advisor, : « As he revealed in an interview earlier this year, he has a button on Ableton he calls "drama," which he turns whenever the moment is right. His jazz-inclined house doesn't need much of it—it stands up remarkably well on its own—but Schwarz injects his performances with plenty. »
↑(en) « Top 20 live acts of 2011 », sur Resident Advisor, : « German producer Henrik Schwarz may just play live, but 2011 showcased exactly what that can mean. Playing right after Sven Väth at Time Warp, he played the tougher end of his jazz-inflected house music to a massive crowd. Around the same time, he was also busy in sit-down venues improvising delicately alongside jazz pianist Bugge Wesseltoft. Later on in the year, he played downstairs at Berghain and upstairs at Panorama Bar in the same night—an invitation that few have received, and even fewer have successfully pulled off. »
↑(en) « Top 10 live acts of 2009 », sur Resident Advisor, : « The man's jazz-infused deep house set has been honed for maximum enjoyment, a masterful example of how to build an hour to a boil. »
↑(en) Sam Louis, « Top 10 live acts of 2008 », sur Resident Advisor, : « If you stop for a moment to think about it, the Henrik Schwarz live experience is an amazing one. In one night, you can hear African, jazz, hip-hop and house music all in the span of an hour's time. »
↑Patrice Bardot, « Henrik Schwarz - Live », sur Tsugi, : « Un hommage à la soul et au funk certes, mais Live porte surtout en lui comme un fascinant hymne à la house nation et une formidable machine à groover.[...] Un pur moment de bonheur. »
↑(en) Andy Kellman, « DK-Kicks: Henrik Schwarz », sur AllMusic : « Schwarz impressively and thrillingly winds his way through the varied selections. »
↑(en) Peter Chambers, « Henrik Schwarz - DJ Kicks », sur Resident Advisor, : « All in all, this is a sincerely meant, beautifully executed mix that does enormous credit to Henrik Schwarz, DJ-Kicks, and the art of the CD mix compilation. »
↑(en) Piotr Orlov, « Henrik Schwarz - DJ-Kicks », Vibe, Vibe Media Group, vol. 15, no 1, , p. 115 (ISSN1070-4701, lire en ligne)
↑(en) Andy Kellman, « The Grandfather Paradox: Henrik Schwarz », sur AllMusic : « A dicey proposition executed with brilliance by four of Germany's most skilled and resourceful DJ/producers, this equally graceful and intense mix spans six decades and more than twice as many styles. »
↑(en) Joshua Meggitt, « Henrik Schwarz, Âme and Dixon - The Grandfather Paradox », sur Resident Advisor, : « The subtitle further spells out their intention: A Journey Through 50 years of Minimalistic Music explores minimalism as a concept, linking house and techno with pioneering minimal(istic) music of all genres. What results is a truly time-defying melting pot, where Steve Reich's gradual processes link arms with clanging kosmische chug and motor city machine music, the DJs zipping through epochs like Marty McFly. »
↑Jean-Yves Leloup, « Henrik Schwarz, Âme, Dixon - The Grandfather Paradox », sur Tsugi, : « Grâce à un patient travail de montage et de mix, le quatuor est parvenu à articuler cet ensemble hétérogène en un superbe mix au climat hypnotique et immersif, entre tension et indolence. [...] Déjà un disque de chevet. »