Ambassadeur du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande aux États-Unis (d) | |
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Ambassadeur du Royaume-Uni au Brésil (d) | |
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Ambassadeur du Royaume-Uni en Argentine (d) | |
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Marianne Clayton (d) |
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Bureau des Affaires étrangères (d) |
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Henry Stephen Fox (, Chatham – , Washington DC) est un diplomate britannique.
Il est le fils unique du général Henry Edward Fox (1755-1811), et fait ses études au Collège d'Eton puis à Christ Church, à Oxford en 1809. Son sens de l'humour, du charme, l'amour du jeu (partagé par son oncle Charles James Fox) et ses manières le rendent populaire dans les cercles à la mode. Il partage également avec son oncle des positions Whig et sert comme attaché à la mission à la cour sicilienne (1814-1818) et puis avec la mission française (1818-24). Dans ce dernier domaine, il est arrêté pour dettes et l'intervention du gouvernement français permet sa libération. Ensuite, il sert comme secrétaire de légation à Turin (1824), chargé d'affaires à Turin (1824-25), secrétaire de légation à Naples (1826-27) et chargé d'affaires à Naples (1827-28).
Il est désigné comme secrétaire de légation à Vienne en 1828, mais il refuse cette nomination pour devenir premier ministre plénipotentiaire et envoyé extraordinaire à Buenos Aires puis à Rio de Janeiro (la guerre civile retarde son départ jusqu'en 1831). Il est en poste de 1831 à 1836, quand il devient ambassadeur britannique aux États-Unis, avec des différends à propos de l'esclavage et du Canada, qui semblent susceptibles de conduire à la guerre. Fox ne profite pas de son séjour américain et devient de plus en plus reclus, mais il s'est toujours opposé à l'envoi de Lord Ashburton pour négocier le Traité Webster-Ashburton. Il quitte son poste en 1843, pour permettre la conclusion du Traité de l'Oregon. Il reste dans l'état de Washington, où il meurt d'une surdose de drogue en 1846[1], et est enterré dans le Cimetière du Congrès, en passant sa collection botanique à son neveu Charles James Fox Bunbury.