Henry van Dyke a enseigné la littérature anglaise à Princeton entre 1899 et 1923. Parmi les élèves qu’il a notablement influencés, on trouve le futur écrivain Richard Halliburton (1900–1939), célèbre pour ses récits de voyage, à l’époque rédacteur en chef du « magazine illustré » de l’université'[3].
Van Dyke fut chargé par l’Église presbytérienne de diriger le comité qui composa le premier livre de liturgie de cette Église (« Le livre de prière commune de 1906 »).
Le président Woodrow Wilson, qui était un ami et ancien condisciple de van Dyke, nomma ce dernier comme ambassadeur américain aux Pays-Bas et au Luxembourg en 1913. Peu après cette nomination, la Première Guerre mondiale allait mettre l’Europe sens dessus dessous. Les Américains de toute l’Europe se précipitèrent vers les Pays-Bas, pays neutre et refuge. Malgré son inexpérience, Henry van Dyke se comporta en diplomate averti, défendant les droits des Américains en Europe et organisant les secours pour ceux qui étaient dans le besoin. Il raconta cette expérience dans son livre Pro Patria, paru en 1921[4].
Van Dyke démissionna de son poste d’ambassadeur début et rentra aux États-Unis. Il fut alors élu membre de l’Académie américaine des arts et des lettres, entre autres honneurs.
Van Dyke était un ami de Helen Keller, la poétesse américaine aveugle, sourde et muette. Celle-ci a écrit[5] :
« Le Dr van Dyke est le genre d'ami qu'il faut avoir quand on est confronté à un problème difficile. Il prendra de la peine, jour et nuit, que ce soit pour quelqu'un d'autre ou pour une cause qui l'intéresse. Je ne suis pas un optimiste, dit le Dr van Dyke, il y a trop de mal dans le monde et en moi. Je ne suis pas non plus pessimiste ; il y a trop de bien dans le monde et en Dieu. Je ne suis donc qu'un mélioriste, croyant que Dieu veut rendre le monde meilleur, essayant de faire ma part pour aider et souhaitant que ce soit possible de faire plus. »
.
Le , il présida les funérailles de Mark Twain dans l’ancienne église presbytérienne de New York dite Brick Presbyterian Church[6].
Henry van Dyke décéda le et fut inhume au cimetière de Princeton[7].
Son fils Tertius van Dyke publia une biographie de son père en 1935.
↑ a et b"Henry Jackson Van Dyke," National Cyclopedia of American Biography: Volume 7, New York: James T. White and Co., 1897; p. 291.
↑(en) « Poly Prep Grads Hear Dr. Van Dyke on Work and Play | School's Most Noted Alumnus Lauds Happy Memories at Annual School Exercises », The Brooklyn Daily Eagle, (lire en ligne, consulté le )
↑Richard Halliburton, His Story of His Life's Adventures As told in Letters to his Mother and Father (Indianapolis and New York: The Bobbs-Merrill Company 1940), letter, November 2, 1920, p. 65; also, December 6, 1920, p. 68.
↑Henry vanDyke, Pro Patria, New York, Charles SCribner’s Sons, (lire en ligne)
↑(en) Helen Keller, Midstream, My Later Life, New York, Doubleday, Doran & company, inc., , 362 p., p. 233-234
↑« LAST GLIMPSE HERE OF MARK TWAIN », The New York Times, (lire en ligne, consulté le )