Hubert Lœnhardt naît le à Strasbourg[2], dans une famille modeste. Il a une sœur de 10 ans son aînée.
À 16 ans, il quitte le collège et apprend la guitare. Avec plusieurs copains, il forme le groupe de rock Les Jets, en référence à West Side Story. Le groupe répète durant deux ans et invite le chanteur Michel Ragot à se joindre à eux. Après avoir joué dans les bals de Strasbourg, ils participent en 1964 à une soirée rock au Golf-Drouot à Paris. La même année, Herbert Léonard quitte Les Jets pour effectuer son service militaire.
En 1966, il rencontre les membres du groupe Les Lionceaux lors de leur passage à Strasbourg et intègre le groupe en tant que guitariste. La même année, ils se produisent dans toute la France et font même un passage à l'Olympia. Après la séparation du groupe, Alain Hattat et Bob Mathieu (les ex-leaders des Lionceaux) l’invitent à Paris pour travailler à des séances d'enregistrement. Sur place, Alain Hattat le présente comme chanteur au directeur artistique Lee Hallyday, sur le label duquel il signe un contrat de sept ans.
Le premier single d'Herbert Léonard sort en 1967. Malgré sa diffusion sur de grandes radios nationales, le disque est un échec commercial. Durant l’année, il participe à la tournée d'Antoine en tant que guitariste puis enregistre la version française de Somebody to Love des Jefferson Airplane, un single vendu à 70 000 exemplaires.
En 1968, sort son troisième album et le tube Quelque chose tient mon cœur. L’année suivante, il participe à la tournée de Sylvie Vartan et enregistre son quatrième album.
En mars 1970, un accident de voiture empêche Herbert Léonard de continuer sa carrière. Après six mois de convalescence, Gérard Manset devient son nouvel agent artistique. Un album sort en 1971 et un second en 1972 mais ne rencontrent pas de succès. Après une tournée au Japon avec Sylvie Vartan et un dernier gala à l'Olympia, il décide de quitter le métier artistique.
En 1971, Il fait partie d'un groupe de musique nommé L'Alliance qui est composé de Michèle Torr, Serge Prisset et Bélinda. Le quatuor sort un 45 tours « Bye Bye l’amour » et durera une année avant de se séparer.
Entre 1973 et 1980, il enregistre plusieurs albums, sans succès. En paraît le single Sous le ciel de feu (enregistré en 1968), générique de Docteur Caraïbes, à l'occasion de la diffusion de la série sur la deuxième chaîne ORTF.
En 1980, Vline Buggy découvre un jeune compositeur de talent, Julien Lepers, et contacte Herbert Léonard. Persuadée de l’alchimie entre le chanteur et ces compositions, elle devient sa productrice. Le single Pour le plaisir connaît un grand succès et devient disque de platine[4] avec plus de 1 400 000 copies vendues[5].
En 1983, il enregistre l’album Ça donne envie d’aimer puis le single Amoureux fous, interprété avec Julie Pietri. Leur duo romantique devient l'un des tubes de l'été 1983[6] (400 000 ventes[7]) qui les amène à partir en tournée à travers la France l'année suivante. La naissance d'un album en commun est envisagée mais la chanteuse préfère renoncer afin de chanter des textes plus personnels[8]. La même année, il enregistre un autre duo, Tendrement, avec la chanteuse Nathalie Lermitte.
En 1985, sort le tube Puissance et gloire, générique de la série télévisée Châteauvallon composé par Vladimir Cosma, et Flagrant délit composé par Julien Lepers, qui devient numéro un au Québec[3].
En 1987, Herbert Léonard sort l'album Laissez-nous rêver dont les quatre singles se classent au Top 50 : Quand tu m'aimes (no 3), Sur des musiques érotiques (no 25), Tu ne pourras plus jamais m'oublier (no 13) et Laissez-nous rêver (no 19)[9]. En 1988, paraît un album live à l'Olympia.
En 2001, Herbert Léonard sort Génériquement vôtre, dans lequel il revisite plusieurs standards de génériques télévisés, dont L'Amour en héritage, Terre Indigo et Puissance et gloire. La même année, il reprend le rôle de Frollo dans la comédie musicale Notre-Dame de Paris.
En 2002, il enregistre l'album Aimer une femme et fait appel à Julie Pietri pour chanter en duo sur les titres Orient Express, sorti en single l'année suivante, et Sur tes lèvres.
En 2006, il interprète un second rôle dans l'épisode La mort un dimanche de Navarro, dont il chante également le générique de fin.
En 2008, il participe à la tournée des idoles Âge Tendre, lors de la saison 3, puis en 2010 à la saison 5, Âge tendre et Têtes de bois. Le , il publie sa biographie, Pour le plaisir… et pour le reste.
En 2013, il effectue une tournée d'un mois au Québec, puis participe à la huitième saison de la tournée Âge Tendre.
Le , il publie l'opus Demi-Tour[10]. En 2015, avec Bernard Sauvat, il chante à Madagascar.
En 2016, sort l'album Mise à jour. Une tournée prévue au Québec est annulée en raison d'une hospitalisation lourde à la suite d'une embolie pulmonaire en [11]. Le , il est placé dans un coma artificiel dont il se réveillera le [12].
Après cette mauvaise passe, il effectue son retour sur scène en participant à la croisière Âge Tendre, du 4 au [13].
En , Herbert Léonard rencontre la chanteuse Cléo (entre autres, du duo « Cédric & Cléo »). Il l'épouse le . Ils ont une fille, Éléa (née en 1973). Avec son père, celle-ci a enregistré le duo Veux-tu me dire sur l'album sorti en 2002, Aimer une femme.
Herbert Léonard est également l'auteur de plusieurs livres spécialisés sur les avions de guerre de la première moitié du XXe siècle[14]. C'est aussi un passionné de football, qui a fait partie de l'équipe des Globe Trotters.
16 grands succès (1977). Cette compilation de Barclay a la particularité de réunir deux artistes différents. En effet, on retrouve sur la face A Alain Bashung avec son album Roman-Photos (huit titres) et Herbert Léonard sur la face B avec huit titres également.
Les chasseurs Polikarpov : histoire de tous les concepts de chasseurs monomoteurs imaginés, étudiés, projetés et conçus par N. N. Polikarpov. Clichy : Larivière, 2004, 358 p. (Docavia ; 48). (ISBN2-914205-07-4)
Les Chtourmovik / en collab. avec Gérard Gorokhoff. Clichy : Larivière, 1999, 256 p. (Docavia). (ISBN2-907051-26-1)
Encyclopédie des chasseurs soviétiques, 1939-1951 : les chasseurs monomoteurs à piston et à propulsion mixte : études, projets, prototypes, séries et dérivés. Paris : Histoire & collections, 2005, 208 p. (ISBN2-915239-59-2)
Junkers Ju-87 : de 1936 à 1945 / ill. André Jouineau. Paris : Histoire et collections, 2003, 82 p. (Avions et pilotes ; 4). (ISBN2-913903-52-5)
Les Stukas. Bayeux : Éd. Heimdal, 1997, 196 p. (Album historique). La couv. porte en plus : "Les avions allemands d'attaque au sol, 1933-1945". (ISBN2-84048-100-6)
Tupolev : le Tu-2 : Tu-2, Tu-6, Tu-8, Tu-10, Tu-12 et les prototypes dérivés. Bayeux : Éd. Heimdal, 1998, 112 p. (Album historique). Titre de couv. : "Le Toupolev". La couv. porte en plus "Tupolev" en russe. (ISBN2-84048-116-2)
Stukas ! Les bombardiers en piqué de la Luftwaffe. Aix-en-Provence : Éd. Caraktère, 2021, 216 p. (ISBN978-2-916403-41-0)
Chronological encyclopaedia of Soviet single-engined fighters, 1939-1951 : piston-engines or mixed power-plants : studies, projects, prototypes series and variants / Herbert Léonard ; translated from the French by Alan McKay. Paris : Histoire & collections, 2005, 208 p. Trad. de : Encyclopédie des chasseurs soviétiques, 1939-1951. (ISBN2-915239-60-6)
The Junkers JU-87 : from 1936 to 1945 / ill. André Jouineau ; transl. from the French by Alan McKay. Paris : Histoire et collections, 2003, 82 p. (Planes and pilots ; 4). (ISBN2-913903-53-3)