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Herbert Alexander Rosenfeld |
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Herbert Alexander Rosenfeld, né à Nuremberg le et mort à Londres le , est un psychiatre et psychanalyste britannique.
Herbert Rosenfeld étudie la médecine dans plusieurs universités allemandes, et obtient son diplôme de médecine à l'université de Munich en 1934. Il émigre en 1935, du fait des lois raciales anti-juives, et s'installe au Royaume-Uni, repassant ses examens à l'université de Glasgow, pour pouvoir exercer la médecine[1]. Alors qu'il devient psychiatre, il s'intéresse au traitement psychothérapique de la psychose. Il entreprend une analyse didactique avec Melanie Klein en 1942, à la Société britannique de psychanalyse, dont il devient membre associé en 1945, membre adhérent en 1948 puis didacticien en 1949[2]. Herbert Rosenfeld appartient, au sein de la Société de psychanalyse, au groupe kleinien. Il est également Fellow du Royal College of Psychology (1972)[2].
Il fournit notamment un complément de théorie au concept d'identification projective, élabore le concept de « confusion » et pose les bases d'une théorie d'un narcissisme destructeur qui a été reprise et développée par André Green[3]. Son dernier ouvrage, Impasses et interprétation, envisage la façon de prendre en compte les moments critiques de patients dits difficiles. Alors que pour certains analystes, la réaction thérapeutique négative est un échec rédhibitoire, Rosenfeld tente de démontrer que ces impasses sont des moments qui devraient être dépassés. Selon lui, ces impasses correspondent au besoin qu'éprouvent des patients de revivre et faire vivre à leur analyste les impasses qu'ils ont eux-mêmes rencontrées à des moments clés de leur développement psychique.