Moulay Hicham a épousé en 1995 à Sharifa Lalla Malika[5]de son nom de naissance; née[5] Malika Benabdelali[6], avec laquelle il a eu deux filles : Faizah (1996) et Haajar (1999)[5].
Hicham el-Alaoui est actuellement chercheur invité au Center on Democracy, Development, and the Rule of Law de l'université Stanford et appartient au Comité consultatif de l'Institut Freeman Spogli pour les études internationales.
Hicham Alaoui est parfois surnommé le « prince rouge » en raison de son engagement pour une démocratisation du régime politique marocain, qui l'a conduit à critiquer publiquement, à plusieurs reprises, l'institution royale. Ses prises de position, publiées notamment dans Le Monde, Le Monde diplomatique ou Politique internationale, lui ont assuré une certaine notoriété médiatique tout en créant des tensions importantes dans sa relation avec Hassan II, puis avec son successeur, Mohammed VI, alors que ce dernier a tenté au début de son règne de rompre avec les pratiques de son père en menant une politique progressive de démocratisation[réf. nécessaire].
Le , il a fait une sortie remarquée dans le cadre d'une conférence organisée par HEC Monde arabe[8], une association tenue par de jeunes étudiants à HEC Paris. À la fin de la conférence, il s'est déclaré favorable au mouvement du 20-Février[9].
Le , il est intervenu à la conférence Harvard Arab Weekend[10]. Son état des lieux du monde arabe, au lendemain des révolutions, fut sans complaisance[11].
Le , il est expulsé de Tunisie alors qu'il venait y tenir une conférence sur la transition démocratique tunisienne[12].
En janvier 2023, Hicham Moulay est expulsé de Tunisie alors qu'il venait y tenir une conférence organisée par l'édition arabe du mensuel français Le Monde Diplomatique[13].
Textes, articles et communications (dont « L'autre Maroc », Pouvoirs, Paris, Le Seuil, no 145 « Le Maroc », , p. 59-69, qui est une projection du Maroc cinq ans après[16]), rassemblés sur Moulayhicham.com[17].
« Le Maghreb entre autoritarisme et espérance démocratique », Le Monde diplomatique, no 752, .
↑(en) Rola El-Husseini, Pax Syriana : Elite Politics in Postwar Lebanon, Syracuse, New York, Syracuse University Press, , 319 p. (ISBN978-0-8156-3304-4, lire en ligne)