Membre du conseil d’administration de l’Association mondiale d’espéranto (d) | |
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Membre du bureau de l’Association mondiale d’espéranto (d) |
Naissance | |
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Décès | |
Nationalité | |
Activités |
Linguiste, officier des douanes, traducteur, espérantiste, écrivain |
Enfant |
Rico Bulthuis (d) |
Membre de |
Association universelle d'espéranto Institut Hodler (d) |
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Jozef kaj la edzino de Potifar (d), La Vila Mano (d), Idoj de Orfeo |
Hindrik Jan Bulthuis ( - ) est un douanier, auteur et traducteur espérantiste néerlandais. Après avoir découvert l’espéranto en , il part à la retraite en , date à laquelle il se consacre entièrement à l’espéranto et à sa littérature.
Hindrik Bulthuis nait le à Warffum, aux Pays-Bas[1],[2],[3]. Il étudie dans sa jeunesse le volapük, avant de recevoir en 1899 un diplôme d’enseignant de cette langue[1]. Entre 1889 et 1924, il travaille comme douanier[1], puis comme traducteur au bureau national des impôts des Pays-Bas[2]. Il finit à la tête du service de traduction de la Haye[4].
En 1901, Dreves Uitterdijk lui fait parvenir un livre d’apprentissage de l’espéranto, qu’il commence à étudier[1]. Il correspond beaucoup avec les espérantistes d’autres pays, et donne des cours à la Haye[1]. En 1910, il intègre le Comité Linguistique[1]. À son départ à la retraite, en , il se consacre entièrement à l’espéranto[1].
Hindrik Bulthuis écrit plusieurs œuvres en espéranto, tant de la création originale que des traductions[1]. Il écrit des romans, du théâtre, de la poésie et des livres d’apprentissage de l’espéranto[1]. Sa carrière littéraire débute en par la traduction de la comédie Les Deux Billets, de Jean-Pierre Claris de Florian[1]. Il devient connu grâce à trois œuvres originellement en espéranto : Idoj de Orfeo (1923), Jozef kaj la edzino de Potifar (1926) et La Vila Mano (1928)[1]. En tant que poète, il publie un seul ouvrage (La Du Ŝipoj), ouvrage pour lequel il reçoit un prix[Lequel ?] à Barcelone[1]. Entre et , il publie 35 livres et brochures[1],[3].
Les critiques les plus étoffées de son œuvres sont celles de Nikolaï Vladimirovitch Nekrassov[1]. Son style est considéré simple, classique et sans ornement, et ne marque pas d’évolution littéraire dans la langue[1].