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Holmes Rolston III (né le ) est professeur honoraire de philosophie à l'université d'État du Colorado. Il est reconnu pour ses travaux sur l'éthique environnementale et sur la relation entre science et religion. Il utilise le schéma darwinien pour ses concepts principaux[1], dont celui de valeur « intrisèque » qui s'oppose en partie à la vision de John Baird Callicott.
Fils et petits-fils de pasteurs presbytériens, son enfance est stricte. Il passe une thèse de théologie en 1958 et devient lui-même pasteur dans les Appalaches. En matière de géologie, d'écologie, de botanique, il est autodidacte. Il prête ensuite intérêt à la philosophie et à l'écologie et passe une maîtrise dans ce domaine. Il enseigne ensuite à l'université du Colorado où il se fait un nom en éthique environnementale[2].
En 1990, il préside à la création de la Société internationale d'éthique environnementale, pour le compte de laquelle il participera en 1992 à la Conférence des Nations Unies sur l'environnement et le développement à Rio de Janeiro, en compagnie de son ami et rival J. Baird Callicott[3].
Holmes Rolston III écrit, pour soutenir son éthique : « Un organisme croît, répare ses blessures, résiste à la mort et se reproduit. Chaque dotation génétique est, en ce sens, une dotation normative, bien que non-morale » (Environmental Ethics).