Le , le seigneur d'Houesville fut massacré au manoir du Quesnay à Valognes par les protestants, en même temps que le seigneur de Cosqueville et d'un bourgeois du nom de Jean Guiffard qui fut « embroché »[7].
En 2019, la commune comptait 285 habitants. Depuis 2004, les enquêtes de recensement dans les communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (en 2004, 2009, 2014, etc. pour Houesville[10]) et les chiffres de population municipale légale des autres années sont des estimations[Note 2].
Houesville a compté jusqu'à 386 habitants en 1836.
Église Saint-Brice et Saint-Gilles (XVIe – XIXe siècles) inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel[14], avec un cadran solaire (XVIIe), une croix de faitage (XVe), fenêtres du XVIe siècle et restaurations en 1791, comme l'indique une date sur le portail d'entrée.
Château du Vivier (XVIIIe – XIXe siècles) inscrit à l'IGPC[16], avec haras, écurie et pistes d'entrainement de trotteurs. Le domaine abrite un élevage de chevaux[17] où sont nés Upsalin, Fakir, Hadol, Jet…
La Cour d'Houesville (XVIIIe – XIXe siècles).
Croix de chemin dite croix Clément (XVIe siècle), croix Paon (XIXe siècle), croix de cimetière (XIXe siècle)
D'azur aux trois pommes tigées et feuillées d'or, au chef cousu de gueules chargé de deux léopards affrontés aussi d'or armés et lampassés du champ[18].
Ce blason est emprunté aux armoiries de la famille Le Sauvage, anciens seigneurs de Houesville et de Caudard. Création de Michel Hersent. Adoptée par le conseil municipal le 4 novembre 1997.
Daniel Delattre et Emmanuel Delattre, La Manche les 602 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, , 280 p. (ISBN978-2-9159-0709-4), p. 112.
René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN978-2-35458-036-0), p. 255.
↑Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee.
↑Norbert Girard et Maurice Lecœur, Trésors du Cotentin : Architecture civile & art religieux, Mayenne, Éditions Isoète, , 296 p. (ISBN978-2-913920-38-5), p. 274.