Le huitième amendement de la Constitution de l'Irlande, adopté en 1983, reconnaît le droit égal à la vie de la mère et de l'enfant à naître[1].
En 2012, une Indienne, Savita Halappanavar, alors enceinte de 17 semaines, est morte dans un hôpital irlandais après s'être vu refuser un avortement alors qu'elle faisait une fausse couche[2]. Cet évènement poussa le gouvernement irlandais à modifier légèrement la loi, laissant une brèche pour un avortement s'il existe un « risque substantiel pour [la] vie » de la mère[3].
Jusqu'en 2013, l'avortement était interdit dans tous les cas mais un amendement a « assoupli » la loi[4]. À l'heure actuelle, la mère doit courir un « risque substantiel pour sa vie » pour être autorisée à avorter. Par exemple, un viol, un inceste ou une malformation du fœtus ne sont pas des raisons acceptées pour un avortement[1].
En , à l'arrivée au pouvoir de Leo Varadkar, ce dernier promet un référendum sur l'amendement, trouvant la loi « trop restrictive »[1]. Le référendum a lieu le et conduit à l'adoption du 36e amendement, ce qui a pour effet de faire disparaître de la Constitution le huitième amendement adopté en 1983[5],[6].