Hâji-Piyâdah Nouh-Goumbed Noh-Gonbadân | ||
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Localisation | ||
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Pays | ![]() |
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Type | Mosquée | |
Coordonnées | 36° 43′ 49″ nord, 66° 53′ 06″ est | |
Géolocalisation sur la carte : Afghanistan
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Internet | ||
World Monuments Fund | https://www.wmf.org/project/haji-piyada-mosque-noh-gumbad | |
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La mosquée Hâji-Piyâdah, également connue sous le nom de Nouh-Goumbed et Noh-Gonbadân, est considérée comme étant la première construction islamique en Afghanistan. Située dans la province de Balkh, elle est datée du IXe siècle, soit peu de temps après l'introduction de l'Islam en Asie centrale.
Bien que le temps les ait dégradés, on peut voir aujourd'hui encore une partie des arches et des piliers qui soutenaient la voûte de la mosquée : leur décor de stuc taillé est un mélange unique de l'art traditionnel afghan et de l'art abbasside. Les neuf coupoles de la voûte ont par contre disparu.
La mosquée d'Haji Piyada a été inscrite en 2006 sur la liste des sites historiques en danger de la World Monuments Fund.
Le monument possède deux toponyme : l'un est Nouh-Goumbed ou Noh-Gonbadân, signifiant « neuf dômes »[1], qui fait références à son architecture ; l'autre est Hâji-Piyâdah ou Hâji-Piyâdé, équivalant à « celui qui est allé à La Mecque au pied », désignant le complexe où se trouvent la sépulture de cette personne et ladite mosquée[2].
À cette bâtisse sont attribués davantage de toponymes, tel que Khwadja Parsa, Kaʼab al-Akhbâr (ou Qaab-al Akhbar) et Masjid-i Taʼrīkh (ou Tārīk)[3].
La mosquée Hâji-Piyâdah se situe à 36° 43’ 49 de latitude nord et à 66° 53’ 06 de longitude est, avec l'altitude de 355 mètres. Elle se trouve à 3,8 kilomètres de Balkh en Afghanistan, sur la voie des bourgs de Hesârak (fa) et de Samarqandiyân[4]. À 330 mètres à son nord-ouest coule le canal d'eau Nahr-e Moshtâq[5].
C'est en que Lisa Golombek et Deborah Klimburg-Salter (de), les premières expertes, voient cette bâtisse[6], en cherchant une autre mosquée historique[7]. Peu après, en , une autre spécialisée Galina Pougatchenkova se rend au monument sous l'invitation des autorités afghanes. Le monument est ensuite visité par Souren Melikian en [8].
Au fur et à mesure, Hâji-Piyâdah retient l'attention des autorités afghanes : en fin , est mise en place un toiture métalique en fer-blanc dans le cadre des mesures de maintenance que Rawân Farhâdi impulse à fortifier. C'est en que la mosquée Hâji-Piyâdah est candidatée à joindre le patrimoine mondial ; Cette proposition est toutefois déchu à cause des perturbations politiques qui adviennent sur le pays à l'époque[9].