Idélalisib | |
Identification | |
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Nom UICPA | 5-Fluoro-3-phényl-2-[(1S)-1-(7H-purin-6-ylamino)propyl]-4(3H)-quinazolinone |
No CAS | |
No ECHA | 100.235.089 |
Code ATC | |
DrugBank | DB09054 |
PubChem | 11625818 |
SMILES | |
InChI | |
Propriétés chimiques | |
Formule | C22H18FN7O |
Masse molaire[1] | 415,423 ± 0,020 6 g/mol C 63,61 %, H 4,37 %, F 4,57 %, N 23,6 %, O 3,85 %, |
Données pharmacocinétiques | |
Liaison protéique | >84%[2] |
Métabolisme | Aldéhyde oxydase (~70%), CYP3A4 (~30%)[3]; UGT1A4 (mineur) |
Demi-vie d’élim. | 8,2 heures |
Excrétion |
Fèces (78%), urine (14%) |
Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire. | |
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L'idélalisib, ou CAL-101, est une molécule antagoniste de l'isoforme δ de la phosphoinositide 3-kinase en cours de test dans certains lymphomes et certaines leucémies.
Par l’inhibition de la phosphoinositide 3-kinase delta, l’idélalisib diminue la phosphorylation d'Akt et l'activation de m-TOR. Il cible donc la voie PI3K/AKT/mTOR impliqué dans la cancérogénèse de nombreuses néoplasies.
Il augmente ainsi l'apoptose (via l'activation de la caspase)[4]. Il diminue le signal induit par la phosphoinositide 3-kinase située sur les lymphocytes B.
Dans les lymphomes non hodgkiniens récidivant à croissance lente, on obtient une bonne réponse dans un cas sur deux[5].
En combinaison avec le rituximab, l'idélalisib améliore la réponse et la survie des patients atteints de leucémie lymphoïde chronique récidivante[6].