Igornay | |||||
Le château. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Saône-et-Loire | ||||
Arrondissement | Autun | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Grand Autunois Morvan | ||||
Maire Mandat |
Camille Fichot 2020-2026 |
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Code postal | 71540 | ||||
Code commune | 71237 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
523 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 24 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 02′ 45″ nord, 4° 22′ 46″ est | ||||
Altitude | Min. 299 m Max. 483 m |
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Superficie | 21,71 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Autun (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Autun-1 | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Igornay est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Voudenay (Côte-d'Or) |
Viévy (Côte-d'Or) |
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Barnay | N | |||
O Igornay E | ||||
S | ||||
Cordesse | Dracy-Saint-Loup | Saint-Léger-du-Bois |
La commune repose sur le gisement de schiste bitumineux d'Autun daté de l'Autunien (−299 et −282 millions d'années)[1].
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 857 mm, avec 11,8 jours de précipitations en janvier et 7,4 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Arnay_sapc », sur la commune de Saint-Prix-lès-Arnay à 12 km à vol d'oiseau[4], est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 799,9 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,1 °C, atteinte le ; la température minimale est de −18,1 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[7]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Au , Igornay est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Autun, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[10]. Cette aire, qui regroupe 42 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (53,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (47,6 %), forêts (44 %), zones urbanisées (3,6 %), terres arables (3,4 %), zones agricoles hétérogènes (1,3 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le nom « Igornay » a pour origine « Isgronna », qui signifie deux rivières.
Des outils et des armes préhistoriques y ont été découverts sur les collines près de sources d'eau.
16 et 17 août 1440 : consécration de l'église paroissiale d'Igornay, dédiée à saint Symphorien, avec celle des autels ainsi que la bénédiction du cimetière par Antoine Buisson, évêque de Bethléem, et Jean Rolin, cardinal et évêque d’Autun. Cette cérémonie avait été menée à la requête de Guillaume de Sercey, seigneur d'Igornay, qualifié de « bailli d'épée de Chalon » et maître des foires de Chalon (il avait épousé Marie de Montjeu, dame d'Antully, et fut inhumé à la cathédrale d’Autun, dans la chapelle Saint-Antoine, dite de Champallement).
En 1789, en préparation des États généraux, les habitants d'Igornay élisent deux députés de commune : le sieur Lazare-Marie Darcy et Michel Gagniare[14], tous deux marchands à Igornay. Cette élection prend lieu suivant le procès verbal du 15 mars rédigé par devant Hugue Gagniare, procureur d'office. Les deux députés élus siégeront lors de l'assemblée préliminaire du 17 du même mois, accompagnés des députés des bourgs, paroisses et communautés de campagne alentour. Cette assemblée aboutira à l'élection de 38 députés pour représenter le tiers-état du bailliage principal d'Autun.
L'élection des représentants d'Igornay est accompagnée de la rédaction d'un cahier de doléances en exécution des ordres de sa Majesté du 24 janvier 1789, pour la convocation des États généraux. Ce dernier aborde les thématiques suivantes : la nécessité de l’assemblée périodique des États généraux ; une équité dans les représentants des trois ordres pour la formation des États généraux ; la formation des états provinciaux ; la réformation des codes Civil et Criminel ; l'abolition des Lettres de Committimus ; l'abolition des main-mortes, cens, redevance et autres servitudes ; la souveraineté des juges des seigneurs jusqu’à la somme de 50 livres ; la décharge de la solidité pour le paiement des redevances seigneuriales ; les taux usuraires.
La première exploitation du schiste bitumineux d'Autun commence en 1824 sur la commune[1],[15] après la découverte de cette ressource en 1813. Le village connait une forte expansion à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, liée à cette exploitation industrielle, avec la concession de plusieurs concessions minières[16].
Igornay relève de la paroisse Notre-Dame du Morvan, qui a son siège à Lucenay-l'Évêque et regroupe quatorze communes (et 5 000 habitants environ).
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[19].
En 2021, la commune comptait 523 habitants[Note 3], en évolution de −3,86 % par rapport à 2015 (Saône-et-Loire : −1,1 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Sont à voir à Igornay :
Le château « Pouefou » en jargon local sur la montagne du Bessay, versant route de Dijon[pas clair].