Le chef-lieu de la commune est situé en retrait de la RD 929.
Elle compte plusieurs hameaux, Coupigny et Le Mesnil-David — qui étaient des communes autonomes avant leur fusion avec Illois en 1823 — La Clouterie, Grand Illers, Le Ménivier et Cuignet.
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[2]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat contrasté des collines », correspondant au Pays de Bray, bien arrosé et frais[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 873 mm, avec 12,8 jours de précipitations en janvier et 9,1 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Bouelles à 12 km à vol d'oiseau[4], est de 10,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 838,4 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Au , Illois est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8].
Elle est située hors unité urbaine[9] et hors attraction des villes[10],[11].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (93,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (63,4 %), prairies (23,6 %), zones agricoles hétérogènes (6,4 %), zones urbanisées (4,5 %), forêts (2,1 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
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Le nom de la localité est attesté sous les formes Ecclesia de Hillais en 1115 ; de Hisleis en 1156 et 1161 ; Ecclesia de Yslois en 1181 et 1182 ; Ecclesia de Illeis entre 1165 et 1183 ; Sancti Albini de Isleis en 1204 ; de Isleis en 1214[13] ; de Illois en 1230 ; de Isleis (sans date) ; prepositus des Isleis en 1227 ; Villam de Yllais en 1233[14] ; In parrochia de Ylleis, de Illais et Ville de Yllais en 1234[15] ; Isloeis (sans date) ; Ecclesia de Illeis vers 1240 ; Ecclesie Sancti Albini de Yslois en 1263 ; Terroir d'Islois et Dame d'Islois en 1265 ; In feodo meo de Hysleis en 1266 ; In parrochia et territorio de Illois en 1282[14] ; Hylois (variante Hyllois) en 1337 ; Illois 1431 (Longnon) ; Illoys entre 1413 et 1460 et au XVIe siècle[16] ; Cure de Ileys en 1428 et 1429[17] ; Illois en 1525 et 1526[18] ; Yloix 1525 et 1526[19] ; Illoys en 1648 ; Illoy en 1683 et 1701[20] ; Islois en 1704 (Pouillé) ; Illois en 1715 (Frémont) ; Saint Aubin d'Illois en 1716[21] ; Saint Aubin vulgo d'Illoy en 1719 ; Iloy en 1757 (Cassini) ; Iloix en 1788 ; Illois en 1953[22].
Un statère datant de l'époque gauloise en or, ainsi qu'une hache en pierre polie ont été trouvés dans un jardin du Mesnil-David en 1869[23].
Au lieu-dit le Petit-Illers, on retrouve des traces de l'ancienne ligne de défense du XIIe siècle dénommée Le Fossé du Roy, le long d'un espace boisé. À cet endroit, des fouilles ont été entreprises lors de la construction de l'autoroute Amiens-le Havre. Au-delà de l'ex-Route nationale 29 (actuelle route départementale Amiens-Le Havre), à Mesnil-David, dans les pâtures on retrouve un léger nivellement qui rappelle le tracé de ce fossé[réf. nécessaire]. A proximité du Fossé du Roy ont été retrouvées au XIXe siècle des vestiges gallo-romains : tuiles à rebords et deux meules à broyer en poudingue. Douze vases de cette époque en terre fine ont été trouvées vers 1850, mais ont été brisées[23].
La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du prescrit, dans le cadre de l'approfondissement de la coopération intercommunale, que les intercommunalités à fiscalité propre doivent, sauf exceptions, regrouper au moins 15 000 habitants.
Dans le cadre d'une mésentente avec le maire Jean-Claude Blondin, cinq conseillers municipaux démissionnent en , entraînant l'organisation de nouvelles élections municipales les 3 et [26],[27]. Celles-ci se soldent par la réélection du maire sortant, Jean-Claude Blondin le [28]. Celui-ci est néanmoins battu lors des élections municipales de 2020, au terme desquelles est élu son opposant,, Bernard Haudiquert, conseiller municipal depuis 2018.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[34].
En 2022, la commune comptait 391 habitants[Note 3], en évolution de −2,25 % par rapport à 2016 (Seine-Maritime : +0,35 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Église Saint-Aubin d'Illois, reconstruite en 1845 et 1861, a conservé le mur nord de la nef, dont l'appareil est du XIIIe siècle, ainsi qu'une fenêtre du XVIIe siècle[23].
Elle contient une chaire à prêcher (XVIe siècle) classée aux monuments historiques en 1913, en bois avec des panneaux présentant des rinceaux de feuillage et des animaux affrontés[36].
Église Saint-Germain-l'Écossais du Mesnil-David. Elle date, en grande partie, de l'époque de Louis XVI mais la maçonnerie de la nef date de celle de Louis XIV. Le baptistère en pierre est du XIIIe siècle[23] ;
Église Saint-Denis de Coupigny, des XVIe et XVIIe siècles. En 1871, on notait la charpente de la nef avec des poutres et des sablières sculptées du XVIe siècle. Les autels possédaient des baldaquins en bois de la Renaissance[23] ;
Château d'Illois, XVIIe siècle ;
Château de Coupigny, 1877.
La mairie-école, le monument aux morts et le foyer rural
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Dictionnaire topographique de la France comprenant les noms de lieux anciens et modernes, Dictionnaire du département : Seine-Maritime, page 538.
↑ abcd et eAbbé Cochet, Répertoire archéologique du département de la Seine-Inférieure : rédigé sous les auspices de l'Académique des sciences, belles-lettres et art de Rouen, Paris, Imprimerie nationale, coll. « Répertoire archéologique de la France », , 652 p. (lire en ligne), p. 170, lire en ligne sur Gallica.
↑Vincent Beny, « Illois, près d’Aumale. Cinq élus démissionnent, ils ne sont plus que trois à siéger : Cinq élus d’Illois ont présenté leur démission du conseil. Ils reprochent au maire de ne pas travailler en équipe, de tout faire dans leur dos. Il ne reste plus que 3 élus », Le Réveil, édition Bresle Oise Somme, (lire en ligne, consulté le ).
↑Vincent Bény-Thoreux, « Jean-Claude Blondin, le maire d’Illois, près d’Aumale, réagit après la démission de cinq conseillers : Une semaine après les attaques des cinq opposants démissionnaires au maire d’Illois, ce dernier réagit et démonte leurs reproches un par un », Le Réveil, édition Bresle Oise Somme, no 3551, , p. 15.
↑Vincent Bény-Thoreux, « Elections municipales complémentaires : le conseil enfin au complet », Le Réveil, édition Bresle Oise Somme, no 3559, , p. 15.
↑Archives départementales de la Seine-Maritime : État civil de Illois de 1800 à 1913, et en mairie état civil de 1913 à 1953 et registre des délibérations d'Illois de 1953 à 2008
↑Laurent Hellier, « Les résultats des municipales 2020 : Forges-les-Eaux, Morienne, Illois… : Michel Lejeune à Forges-les-Eaux conserve sa mairie. Ailleurs, plusieurs résultats pour ce second tour des municipales », Le Réveil, (lire en ligne, consulté le )« A Illois : Jean-Claude Blondin, le maire sortant, est battu (...) Jean-Claude Blondin a récolté 104 suffrages. Un score insuffisant au regard des résultats obtenus par la liste d’opposition emmenée par Bernard Haudiquert, élu au premier tour ».
↑Vincent Beny, « Municipales : Jean-Claude Blondin se représente à Illois, près d’Aumale : Maire depuis 2008, et malgré un dernier mandat difficile, Jean-Claude Blondin a décidé de se représenter. Sa liste est complète avec cinq nouvelles personnes. », Le Réveil, (lire en ligne, consulté le ) |Parti= |Qualité= |Date à jour=2 mars 2020.
↑« Bernard Haudiquert élu maire », Le Réveil, édition Bresle Oise Somme, no 3666, , p. 14« Le conseil municipal a été ins-tallé ce vendredi 3 juillet. Candidat à la fonction de maire, Bernard Haudiquert a été élu avec 7 voix, face à Sébastien Dunet (3 voix). ».