L'inégalité de Hardy a été publiée et prouvée pour la première fois (du moins la version discrète avec une constante moins précise) en 1920 dans une note de Hardy[2]. La formulation originale était sous une forme intégrale légèrement différente de la précédente.
En supposant que le côté droit soit fini, on doit avoir quand . Par conséquent, pour tout entier positif j, il n'y a qu'un nombre fini de termes supérieurs à . Cela permet de construire une suite décroissante contenant les mêmes termes positifs que la suite d'origine (mais éventuellement aucun termes nuls). Puisque pour tout n, il suffit de montrer l'inégalité pour la nouvelle suite. Cela découle directement de la forme intégrale, en définissant si et autrement. En effet, on a
et pour , on a
(la dernière inégalité équivaut à , ce qui est vrai car la nouvelle suite est décroissante) et donc
↑Mohammed Aassila, 100 chalenges mathématiques, Analyse, Ellipses, , p. 303-304
↑(en) Hardy, « Note on a theorem of Hilbert », Mathematische Zeitschrift, vol. 6, nos 3–4, , p. 314–317 (DOI10.1007/BF01199965, lire en ligne)
↑(en) Hardy, Littlewood et Pólya, Inequalities, Cambridge, UK, , Second éd.
↑(en) Michael Ruzhansky et Durvudkhan Suragan, Hardy Inequalities on Homogeneous Groups : 100 Years of Hardy Inequalities, Birkhäuser Basel, , 571 p. (ISBN978-3-030-02894-7, lire en ligne)
(en) Alois Kufner et Persson, Lars-Erik, Weighted inequalities of Hardy type, Singapore/River Edge (N.J.)/London etc., World Scientific Publishing, , 357 p. (ISBN981-238-195-3)
Nader Masmoudi, About the Hardy Inequality, in Dierk Schleicher, Malte Lackmann (eds.), An Invitation to Mathematics, Springer Berlin Heidelberg, 2011
Michael Ruzhansky et Suragan, Durvudkhan, Hardy Inequalities on Homogeneous Groups : 100 Years of Hardy Inequalities, Birkhäuser Basel, , 571 p. (ISBN978-3-030-02895-4, lire en ligne)