Institut-hôpital neurologique de Montréal | |
Le Neuro | |
Présentation | |
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Coordonnées | 45° 30′ 33″ nord, 73° 34′ 53″ ouest |
Pays | Canada |
Ville | Montréal |
Adresse | 3801, rue Université, Montréal (Québec) H3A 2B4, CANADA |
Fondation | 1934 |
Site web | https://www.mcgill.ca/neuro |
Organisation | |
Type | Spécialisé, Enseignement |
Assurance maladie | RAMQ |
Affiliation | Université McGill (Faculté de médecine) Centre universitaire de santé McGill |
Services | |
Service d’urgences | Aucune |
Nombre de lits | 85 |
Direction | Guy Rouleau, OC, OQ, MD, PhD, FRCP(C), FRSC |
Spécialité(s) | Recherche en neuroscience, Neurochirurgie et recherche clinique |
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L'Institut-hôpital neurologique de Montréal (Le Neuro) est un centre hospitalier académique spécialisé dans les neurosciences et situé au centre-ville de Montréal. L'institut est relié à l'Université McGill dont il constitue un centre de recherche et d'enseignement. Son pendant clinique, l'Hôpital neurologique de Montréal est l'un des cinq hôpitaux d'enseignement du Centre de santé McGill.
Le Neuro a été fondé en 1934 par le neurochirurgien Wilder Penfield à l'aide d'un don de 1,2 million de dollars canadiens de la Fondation Rockefeller et l'appui du gouvernement du Québec, de la ville de Montréal et de donateurs privés. En 2007, le Gouvernement du Canada a désigné Le Neuro comme l'un des sept centres d'excellence en commercialisation et recherche en reconnaissance de son travail novateur.
Le Neuro est situé sur le campus de McGill au centre-ville de Montréal et s'étend autour de l'extrémité ouest du Stade Molson.
Des équipes multidisciplinaires de recherche de base et clinique produisent des avancées fondamentales sur le système nerveux et appliquent ces connaissances au traitement des maladies neurologiques. La recherche à Le Neuro couvre tout le spectre des neurosciences et des soins aux patients. Plusieurs de recherche sont intégrées de près aux activités cliniques:
Le Neuro est reconnu internationalement pour ses recherches et son traitement de l'épilepsie, l'imagerie cérébrale, les neurosciences cognitives, la neuroimmunologie, les systèmes nerveux complexes, et les maladies neuromusculaires. Des recherches extensives en biologie moléculaire et cellulaire sont aussi en cours par le Centre de survie neuronale et le Groupe de biologie cellulaire et des tissus excitables, alors que les chercheurs du Centre des tumeurs au cerveau travaillent en collaboration avec leurs collègues du Groupe de recherche neurochirurgicale.
Le Neuro a créé un environnement productif pour la recherche transnationale et ses experts appliquent les découvertes dans les sciences pures à l'amélioration des soins des patients souffrant de maladies neurologiques. Les patients profitent de l'interaction entre cliniciens et chercheurs et peuvent recevoir des traitements pour l'ALS, les tumeurs au cerveau, l'épilepsie, les migraines, la sclérose en plaques, les névralgies, la maladie de Parkinson, etc. Les patients profitent aussi des avancées de la science en imagerie cérébrale, en neuro-radiologie, en neuro-navigation et en neuro-stimulation. Beaucoup de patients participent à des études sur les traitements les plus avancés disponibles au Centre de recherches cliniques.
Au cours de son histoire, Le Neuro a réalisé d'importantes recherches et fourni une formation clinique de haut niveau. D'anciens élèves ont des postes de premier plan à travers le monde. Les étudiants actuels proviennent de plus de soixante pays.
En 2016, suivant l'exemple du projet du génome humain (essentiellement financé par le gouvernement) et pour accélérer l'efficacité et la diffusion de la recherche en neurosciences, Le Neuro est le premier Institut scientifique privé à annoncer une stratégie de publication s'inscrivant dans le mouvement open science[1]. Selon l'annonce, tous les résultats, logiciels, algorithmes et données issues de la recherche pouvant l'être[2] seront gratuitement mis à disposition, dès leur publication, et l'institut ne déposera pas de brevets sur ses découvertes[1]. En outre les collaborateurs institutions partenaires sont invités à suivre également ces principes d'open data. Cette décision fait suite à un an de consultations du personnel de l'institut, où presque tous (environ 70 chercheurs principaux et 600 autres professeurs et scientifique) ont accepté de participer à cette large ouverture ;