Brèches (gaps sur la carte) effectuée par la Gap Assault Team 10[1] chargée d'éliminer les obstacles de plage[2].
La photographie montre des fantassins lourdement chargés[3] de la 1re division d'infanterie. Une fois la rampe du LCVP abaissée, les G.I.'s débarquent de la barge, se jettent à l'eau et avancent vers le rivage. Leur progression vers la plage est rendue difficile par le poids de leur équipement et par le fait qu’ils sont à moitié immergés[4]. L'assaut a lieu dans le secteur de Easy Red d'Omaha, entre les sorties de plage 1 et 3[5]. La photo a été prise vers 7h30, ce qui ne correspond pas à la première vague d'assaut[6]. La première consiste en effet en un bataillon d'assaut chargé composé notamment de 32 chars Sherman M4 transformés en DD amphibies, de la compagnie A du 741ème bataillon de chars(en). Il est chargé de fournir des tirs de couverture à la seconde vague, débarquée deux minutes plus tard et composée de la Gap Assault Team 10. Un des cinq chars Sherman M4 est visible sur la plage[7], les vingt-sept autres ayant coulé à pic car ils avaient été lancés trop loin du rivage et par une mer trop forte[8].
↑Cette équipe est composée d'hommes-grenouilles du NCDU du 7th Naval Beach Battalion qui doivent déminer et faire exploser les obstacles immergés, et de sapeurs du génie qui doivent dégager les obstacles sur la plage
↑Laurent Mari, Omaha la sanglante, Heimdal, , p. 24
↑La photographie ne montre pas les soldats qui se noient dans les chenaux creusés par la marée entre les langues de sable. « Le courant est si fort que les péniches de débarquement ont été déportées et les assaillants n’arrivent pas aux endroits prévus dans le plan d’attaque. Les soldats américains quittent leur barge à quelques mètres du rivage. Quand ils sautent dans la mer, beaucoup coulent dans l’eau froide alourdis par le poids de leurs paquetages. La majorité d’entre eux portent 30 kilos ». Cf Jean-Baptiste Pattier, D-Day. Histoires mémorables du Débarquement et de la bataille de Normandie, Armand Colin, , p. 96.
↑Ces sortie (légendées D-1, D-3, E-1 et E-3 sur la carte) correspondent à des vallées sèches suspendues dont l'échancrement est bien visible.
↑Les vagues de troupes d'assaut et diverses formes de soutien doivent arriver à des intervalles de 10 minutes.
↑ a et b(en) Martin K. A. Morgan, The Americans on D-Day:A Photographic History of the Normandy Invasion, Quarto Publishing, , p. 101
↑Jean Quellien, Jour J et bataille de Normandie. La Normandie au cœur de la guerre, Mémorial de Caen, , p. 118
↑Jean-Baptiste Pattier, D-Day. Histoires mémorables du Débarquement et de la bataille de Normandie, Armand Colin, , p. 96
↑Laurent Mari, Omaha la sanglante, Heimdal, , p. 2