H226, H302, H315, H319, H335, P210, P302+P352 et P305+P351+P338
H226 : Liquide et vapeurs inflammables H302 : Nocif en cas d'ingestion H315 : Provoque une irritation cutanée H319 : Provoque une sévère irritation des yeux H335 : Peut irriter les voies respiratoires P210 : Tenir à l’écart de la chaleur/des étincelles/des flammes nues/des surfaces chaudes. — Ne pas fumer. P302+P352 : En cas de contact avec la peau : laver abondamment à l’eau et au savon. P305+P351+P338 : En cas de contact avec les yeux : rincer avec précaution à l’eau pendant plusieurs minutes. Enlever les lentilles de contact si la victime en porte et si elles peuvent être facilement enlevées. Continuer à rincer.
Code Kemler : 30 : matière liquide inflammable (point d'éclair de 23 à 60 °C, valeurs limites comprises) ou matière liquide inflammable ou matière solide à l'état fondu ayant un point d'éclair supérieur à 60 °C, chauffée à une température égale ou supérieure à son point d'éclair, ou matière liquide auto-échauffante Numéro ONU : 1993 : LIQUIDE INFLAMMABLE, N.S.A. Classe : 3 Code de classification : F1 : Matières solides inflammables, sans danger subsidiaire, organiques ; Étiquette : 3 : Liquides inflammables Emballage : Groupe d'emballage III : matières faiblement dangereuses.
Source[1].
L'iodoéthane se présente sous la forme d'un liquide incolore à l'odeur éthérée. C'est un liquide inflammable, très volatil dont les vapeurs peuvent former des mélanges explosifs avec l'air au-dessus de son point d'éclair (53 °C). Il est très peu soluble dans l'eau, plus lourd qu'elle et s'y décompose lentement. Au contact de l'air, et en particulier exposé à la lumière, il se décompose et vire ou jaune ou au rougeâtre du fait de l'iode dissout. Il peut être stabilisé avec de l'argent[1], du cuivre[3] ou de l'éthanol[7] pour éviter la décomposition, mais même dans ces conditions, les échantillons ne peuvent être conservés plus d'une année.
Il présente des risques d'explosion au contact du fluor, du sodium et du chlorite d'argent. Il réagit également dangereusement avec les oxydants forts, les réducteurs, l'eau, les métaux et le mélange phosphore/éthanol.
L'iodoéthane peut être préparé par réaction entre l'éthanol et le diiode en présence de phosphore rouge. L'iode se dissout dans l'éthanol où il réagit avec le phosphore solide pour former le triiodure de phosphore qui doit être formé in situ car il est instable[8].
C2H5OH + PI3 → 3 C2H5I + H3PO3
La température est contrôlée durant le processus et le produit brut est ensuite purifié par distillation.
Du fait que l'iode est un bon groupe partant, l'iodoéthane est un excellent agent éthylant. Il est également utilisé comme promoteur de radicaux d'hydrogène.
L'iodoéthane a été utilisé pour réaliser des expériences en phase gazeuse afin d'enregistrer des spectres de photoélectrons dans l'ultraviolet extrême (XUV)[9].
(de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Iodethan » (voir la liste des auteurs).
↑ abcdefghijklmnopq et rEntrée « Iodoethane » dans la base de données de produits chimiques GESTIS de la IFA (organisme allemand responsable de la sécurité et de la santé au travail) (allemand, anglais), accès le 23 septembre 2020 (JavaScript nécessaire).
↑ ab et cIzmerov, N.F. et al., Toxicometric Parameters of Industrial Toxic Chemicals Under Single Exposure, Moscou, Centre of International Projects, GKNT, 1982, vol. -, p. 68, 1982.
↑Y. Yokoi, « Pharmacological studies of some organic thiocyanates », Japanese Journal of Pharmacology, vol. 3, no 2, , p. 99 (PMID13191852, DOI10.1254/jjp.3.99).
↑Fiziologicheski Aktivnye Veshchestva, Physiologically Active Substances, vol. 7, p. 35, 1975.
↑ a et bKarl-Heinz Lautenschläger, Werner Schröter et Andrea Wanninger, Taschenbuch der Chemie, Harri Deutsch, (ISBN978-3-81711760-4, lire en ligne), p. 453.
↑Csámpai, A. ; Láng, E. ; Majer, Zs ; Orosz, Gy ; Rábai, J. ; Ruff, F. ; Schlosser, G. ; Szabó, D. et Vass, E., Szerves Kémiai Praktikum, Eötvös kiadó, (ISBN978-963-312-129-0), p. 274.
↑M. Ossiander, J. Riemensberger, S. Neppl, M. Mittermair, M. Schäffer, A. Duensing, M. S. Wagner, R. Heider, M. Wurzer, M. Gerl, M. Schnitzenbaumer, J. V. Barth, F. Libisch, C. Lemell, J. Burgdörfer, P. Feulner et R. Kienberger, « Absolute timing of the photoelectric effect », Nature, vol. 561, , p. 374–377 (DOI10.1038/s41586-018-0503-6).