Iota Coronae Borealis

ι Coronae Borealis
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 16h 01m 26,56492s[1]
Déclinaison +29° 51′ 03,8194″[1]
Constellation Couronne boréale
Magnitude apparente 4,96[2]

Localisation dans la constellation : Couronne boréale

(Voir situation dans la constellation : Couronne boréale)
Caractéristiques
Type spectral A0 IIIp(HgMnEu)s[3]
Indice U-B −0,15[2]
Indice B-V −0,06[2]
Variabilité α2 CVn suspectée[4]
Astrométrie
Vitesse radiale −20,8 ± 0,4 km/s[5]
Mouvement propre μα = −37,817 mas/a[1]
μδ = −7,016 mas/a[1]
Parallaxe 8,770 1 ± 0,085 7 mas[1]
Distance 114,024 ± 1,114 pc (∼372 al)[6]
Magnitude absolue +0,08[7]
Caractéristiques physiques
Masse ± M
Gravité de surface (log g) 3,84 ± 0,16[8]
Luminosité 90 L[9]
Température 10 727 ± 278 K[8]
Métallicité [Fe/H] = −0,01 ± 0,12[8]
Rotation 18 km/s[10]
Orbite
Excentricité (e) 0,56[11]
Période (P) 35,474 j[11]
Argument du périastre (ω) 156°[11]
Époque du périastre (τ) 2 441 566,96 JJ[11]

Désignations

ι CrB, 14 CrB, HR 5971, HD 143807, HIP 78493, BD+30°2738, FK5 3264, NSV 7396, SAO 84152[6]

Iota Coronae Borealis (ι Coronae Borealis / ι CrB) est une étoile binaire de la constellation de la Couronne boréale. Elle est visible à l'œil nu avec une magnitude apparente combinée de 4,96[2]. Le système présente une parallaxe annuelle de 8,77 mas mesurée par le satellite Gaia, ce qui permet d'en déduire qu'il est distant d'environ 114 pc (∼372 al) de la Terre[1]. Il se rapproche du Système solaire à une vitesse radiale de −21 km/s[5].

Iota Coronae Borealis est une binaire spectroscopique à raies simples dont les deux étoiles complètent une orbite selon une période de 35,5 jours et avec une excentricité de 0,56[11]. Sa composante visible est classée comme une géante blanche de type spectral A0 IIIp(HgMnEu)s[3]. C'est une étoile chimiquement particulière à mercure et manganèse (comme indiqué par la notation « HgMnEu ») dont les raies d'absorption sont étroites (sharp). Elle tourne sur elle-même à une vitesse de rotation projetée de 18 km/s[10], ce qui est peu important pour une étoile de type A. C'est également une étoile variable de type α2 Canum Venaticorum suspectée, dont la magnitude apparente a été observée varier entre 4,96 et 5,08[4]. La composante secondaire apparaît être une autre étoile de type A[12].

Notes et références

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  1. a b c d e et f (en) A. Vallenari et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 3 : Summary of the content and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 674,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/202243940, Bibcode 2023A&A...674A...1G, arXiv 2208.00211). Notice Gaia DR3 pour cette source sur VizieR.
  2. a b c et d (en) J. D. Fernie, « New UBVRI photometry for 900 supergiants », The Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 52,‎ , p. 7 (DOI 10.1086/190856, Bibcode 1983ApJS...52....7F)
  3. a et b (en) Helmut A. Abt et Nidia I. Morrell, « The Relation between Rotational Velocities and Spectral Peculiarities among A-Type Stars », The Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 99,‎ , p. 135 (DOI 10.1086/192182, Bibcode 1995ApJS...99..135A)
  4. a et b (en) N. N . Samus', E. V. Kazarovets et al., « General Catalogue of Variable Stars: NSV and supplement », Astronomy Reports, vol. 61, no 1,‎ , p. 80 (DOI 10.1134/S1063772917010085, Bibcode 2017ARep...61...80S)
  5. a et b (en) J. H. J. de Bruijne et A.-C. Eilers, « Radial velocities for the HIPPARCOS-Gaia Hundred-Thousand-Proper-Motion project », Astronomy & Astrophysics, vol. 546,‎ , p. 14, article no A61 (DOI 10.1051/0004-6361/201219219, Bibcode 2012A&A...546A..61D, arXiv 1208.3048)
  6. a et b (en) * iot CrB -- Spectroscopic Binary sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  7. (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  8. a b et c (en) Ph. Prugniel, I. Vauglin et M. Koleva, « The atmospheric parameters and spectral interpolator for the MILES stars », Astronomy & Astrophysics, vol. 531,‎ , A165 (DOI 10.1051/0004-6361/201116769, Bibcode 2011A&A...531A.165P, arXiv 1104.4952)
  9. (en) I. McDonald, A. A. Zijlstra et M. L. Boyer, « Fundamental Parameters and Infrared Excesses of Hipparcos Stars », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 427, no 1,‎ , p. 343–57 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2012.21873.x, Bibcode 2012MNRAS.427..343M, arXiv 1208.2037)
  10. a et b (en) F. Royer et al., « Rotational velocities of A-type stars in the northern hemisphere. II. Measurement of v sin i », Astronomy & Astrophysics, vol. 393,‎ , p. 897-911 (DOI 10.1051/0004-6361:20020943, Bibcode 2002A&A...393..897R, arXiv astro-ph/0205255)
  11. a b c d et e (en) D. Pourbaix et al., « SB9: The ninth catalogue of spectroscopic binary orbits », Astronomy & Astrophysics, vol. 424,‎ , p. 727-732 (DOI 10.1051/0004-6361:20041213, Bibcode 2004A&A...424..727P, arXiv astro-ph/0406573)
  12. (en) D. Dubaj, R. Monier, G. Alecian et F. Leblanc « Abundance determinations for the two components of the spectroscopic binary star HD143807 » () (Bibcode 2005sf2a.conf..335D)
    « (ibid.) », dans F. Casoli, T. Contini, J. M. Hameury, L. Pagani, SF2A-2005: Semaine de l'Astrophysique Française, EdP-Sciences, p. 335

Lien externe

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