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Isidore de Péluse, mort vers 450, est un moine du monastère de Lychnos, près de la ville de Péluse dans le delta du Nil, en Égypte. Abbé de son monastère, il a laissé de nombreuses lettres dont l'importance théologique est grande. Liturgiquement, ce saint est commémoré le .
Né à Alexandrie, il quitte la ville de sa jeunesse pour devenir d'abord professeur de rhétorique, puis moine au monastère cénobitique de Lychnos, près de Péluse. Il est ordonné prêtre et devient abbé de son monastère. Il est particulièrement estimé pour son sens du devoir religieux. Son évêque Cyrille, patriarche d'Alexandrie, en avait une haute opinion.
Isidore de Péluse a laissé une abondante correspondance. Il est cité dans les Apophtegmes des Pères du désert et Sévère en parle au début du VIe siècle. Il s'est vigoureusement opposé au nestorianisme et à l'eutychianisme.
La tradition conserve de lui environ 2 000 lettres, exhortations religieuses et instructions théologiques. Réunies en corpus au VIe siècle dans le cadre du monastère des Acémètes à Constantinople, elles y ont pu y être consultées par le diacre Rusticus qui en a traduit 49 en latin, insérées dans sa traduction des actes du concile d'Ephèse (Collectio Casinensis) composée dans la foulée du deuxième concile de Constantinople (553)[1]. Cette traduction ne doit pas être confondue avec celle de l'humaniste André Schott (XVIIe siècle) Ce sont les S.Isidori Pelusiotae epistolae hactenus ineditae, publiées à Anvers en 1623 [traduction partielle].