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President of the Confederation of African Football (en) | |
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Joueur de basket-ball, athlète, officiel du sport |
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Order of the Companions of O. R. Tambo (en) |
Issa Hayatou, né le à Garoua (Cameroun) et mort le à Neuilly-sur-Seine, est un footballeur et dirigeant de football camerounais. Il est président de la Confédération africaine de football de 1988 à et président par intérim de la FIFA d' à , à la suite de la suspension de Sepp Blatter.
En janvier 2021, la FIFA suspend Issa Hayatou de toute activité liée au football jusqu'au 3 août 2022[1]. Il meurt à Paris la veille de son 78e anniversaire[2]. Il succombe à une crise cardiaque à l'hôpital américain de Paris[3], situé à Neuilly-sur-Seine.
Issa Hayatou appartient à la grande famille Hayatou, de Garoua[4].
Il est champion du Cameroun du 400 et du 800 mètres entre 1964 et 1971 et sélectionné dans l'équipe nationale d'athlétisme, disputant les Jeux africains de 1965 à Brazzaville. Il joue aussi dans l'équipe du Cameroun de basket-ball et dans l'équipe de football universitaire. En parallèle, il devient professeur d'éducation physique et sportive, obtenant un Certificat d'aptitude au professorat d'éducation physique et sportive (CAPEPS) à l'université de Yaoundé en 1973[5].
À partir de 1974, Hayatou commence à prendre des responsabilités dans le milieu sportif en devenant secrétaire général de la Fédération camerounaise de football à l'âge de 28 ans et le demeure jusqu'en 1983[5]. Entre 1982 et 1986, il est directeur des sports au ministère de la Jeunesse et des Sports du Cameroun. Vice-président de 1984 à 1986, il devient ensuite président de la Fédération camerounaise de football, et ce jusqu'en 1988[5]. Après avoir perdu les élections pour un nouveau mandat à la tête de la CAF en , il est nommé par décret présidentiel à la tête du conseil d'administration de l'académie nationale du football[6]. En 1984, pour les jeux à Los Angeles, il est porte-drapeau de l'équipe olympique de Cameroun[7].
Issa Hayatou est membre du comité exécutif de la CAF depuis 1986[5] lorsqu'à la suite du décès de l'Éthiopien Ydnekatchew Tessema, il devient, en , le cinquième président de la Confédération africaine de football. En 1990, il obtient une nouvelle fonction en devenant membre du comité exécutif de la Fédération internationale de football association (FIFA). Il devient vice-président de la FIFA en 1992.
Sous son mandat de président de la CAF et depuis vingt ans, le football africain connaît une véritable avancée. Hayatou réussit ainsi à obtenir cinq places au lieu de deux pour les pays de sa confédération au tournoi final de la Coupe du monde de football. Plusieurs des pays africains présents à cette compétition ont particulièrement brillé alors qu'ils étaient totalement absents auparavant comme le Cameroun en 1990 ou le Sénégal en 2002 qui se distinguent ainsi. Pour la première fois, le continent africain accueille l'épreuve reine du sport mondial à l'occasion de la Coupe du monde de football de 2010 en Afrique du Sud probablement grâce à l'influence de son président. De la même manière, la Coupe d'Afrique des nations de football prend de l'ampleur en passant de huit à douze équipes en 1992 puis à seize équipes quatre ans plus tard lors de l'édition sud-africaine. Le nombre d'équipes participant aux qualifications de ces Coupes d'Afrique des nations ne cesse d'ailleurs d'augmenter. Ils sont ainsi quarante-quatre sélections à tenter de se qualifier pour l'édition 2012.
En 2002, il est candidat à la présidence de la FIFA, mais est largement battu par le sortant Sepp Blatter.
La Confédération africaine, sous la présidence d'Hayatou contribue également au développement de ses compétitions de clubs comme la Coupe d'Afrique des clubs champions (1964-1996) puis la Ligue des champions de la CAF depuis 1997, la Coupe de la CAF, de 1992 à 2003, puis la Coupe de la confédération et la Coupe d'Afrique des vainqueurs de coupe. Sous sa présidence, les moyens accordés à diverses pratiques mineures comme le futsal, le football féminin ou le beach soccer sont augmentés par la CAF.
En , il se porte candidat pour un huitième mandat à la présidence de la confédération africaine de football, mais il perd les élections contre le malgache Ahmad Ahmad avec 14 voix de différence[8],[9].
Réuni jeudi 10 décembre au Caire, en Égypte, le comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF) a décidé de proposer à l’Assemblée nationale de la CAF d’accorder le statut de président d’honneur de l’instance à Issa Hayatou. Cette proposition sera soumise au vote de l'Assemblée générale vendredi 11 décembre[10].
En , quelques jours avant la fin de la Coupe d'Afrique des nations en Angola, Issa Hayatou se retrouve au cœur d'une polémique à la suite de la fusillade subie par l'équipe du Togo le à la frontière entre l'Angola et la République du Congo qui fait deux morts et huit blessés dans l'encadrement des Éperviers. Condamnant le retrait du Togo pendant la compétition, le président de la CAF contraint les Togolais à une suspension de compétition internationale pour quatre ans. Le capitaine du Togo Emmanuel Adebayor et son sélectionneur Hubert Velud dénoncent cette décision réclamant même la démission du Camerounais à la présidence de la CAF[11] En , Joseph Blatter, président de la FIFA lève cette suspension.
Le , à la suite de la suspension de Sepp Blatter, Hayatou devient président intérimaire de la FIFA. Le , il dirige le congrès extraordinaire de l'organisation qui aboutit à l'élection de Gianni Infantino.
Période | Fonction |
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1974-1983 | Secrétaire général de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) |
1982-1986 | Directeur des sports au ministère de la jeunesse et des sports du Cameroun |
1986-1988 | Président de la Fédération camerounaise de football |
1988-2017[12] | Président de la Confédération africaine de football (CAF) |
1990-2008 | Membre du comité exécutif de la Fédération internationale de football association (FIFA) |
2015-2016 | Président par intérim de la FIFA |