Isômes

Isômes
Isômes
L'église, classée monument historique.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Haute-Marne
Arrondissement Langres
Intercommunalité Communauté de communes d'Auberive Vingeanne et Montsaugeonnais
Maire
Mandat
Nicolas Herard
2020-2026
Code postal 52190
Code commune 52249
Démographie
Gentilé Isômois, Isômoises
Population
municipale
147 hab. (2021 en évolution de −5,77 % par rapport à 2015)
Densité 14 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 38′ 49″ nord, 5° 18′ 18″ est
Altitude 262 m
Min. 256 m
Max. 321 m
Superficie 10,63 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Villegusien-le-Lac
Législatives Première circonscription
Localisation
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Isômes
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Isômes
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Isômes

Isômes est une commune française située dans le département de la Haute-Marne, en région Grand Est.

Géographie

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Située au sud de la Haute-Marne à la limite de la Côte-d'Or et de la Haute-Saône, à l'est de la RN 74 et de l'A31, le village est arrosé par la Coulangé et le Badin qui y confluent.

Communes limitrophes d’Isômes
Le Montsaugeonnais Choilley-Dardenay
Le Montsaugeonnais Isômes
Occey Cusey

Lieux-dits et écarts

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La ferme de la Chassagne était, à partir de 1189 une maison du Temple autonome[1],[2] puis, après la suppression des Templiers, passa aux Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem et devint un membre de la commanderie de La Romagne[3].

Hydrographie

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La commune est dans le bassin versant de la Saône au sein du bassin Rhône-Méditerranée-Corse. Elle est drainée par la Coulange et le Badin[Carte 1].

La Coulange, d'une longueur de 11 km, prend sa source dans la commune de Le Val-d'Esnoms et se jette dans le Badin sur la commune, après avoir traversé quatre communes[4].

Le Badin, d'une longueur de 17 km, prend sa source dans la commune de Le Val-d'Esnoms et se jette dans la Vingeanne à Cusey, après avoir traversé quatre communes[5].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique d'Isômes[Note 1].

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 823 mm, avec 11,9 jours de précipitations en janvier et 8,3 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Coublanc », sur la commune de Coublanc à 13 km à vol d'oiseau[8], est de 10,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 926,7 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −26 °C, atteinte le [Note 2],[9],[10].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[11]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].

Au , Isômes est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[13]. Elle est située hors unité urbaine[14] et hors attraction des villes[15],[16].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (91,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (80,7 %), prairies (8,3 %), forêts (5,8 %), zones agricoles hétérogènes (2,9 %), zones urbanisées (2,3 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1843 1848 M. Dassigny Nicolas
1848 1852 M. Bertrand Joseph
1852 1856 M. Dassigny Nicolas
1856 1860 M. Boisselier Claude
1860 1865 M. Pitollet Nicolas
1865 1877 M. Balland J-Baptiste
1877 1881 M. Bertrand Joseph
1881 1888 M. Balland J-Baptiste
1888 1892 M. Chignardet Nicolas
1892 1895 M. Pitollet Adolphe
1895 1904 M. Raillard Nicolas
1904 1931 M. Japiot Victor
1931 1945 M. Renevey Raymond
1945 1945 M. Remond Marcel
1945 1947 Mme Remond Alida
1947 1953 M. Renevey Jules
1953 1955 Mme Remond Alida
1955 1971 M. Renevey Roger
1971 1986 M. Clerc James
1986 1989 M. Covelli Sauveur
1989 2014 M. Herard Jean-Pierre
2014 .... M. Herard Nicolas
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[19].

En 2021, la commune comptait 147 habitants[Note 3], en évolution de −5,77 % par rapport à 2015 (Haute-Marne : −4,53 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
387378344316357348337314308
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
276267266250249251231224227
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
215210169157168162156169182
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
155156156148125103131149152
2021 - - - - - - - -
147--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[21].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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L'origine du toponyme est discutée, deux traditions orales s'affrontent :

  • du nom de la déesse Isis, quelque peu sorcière, puisque les gens d'Isômes passaient pour sorciers ;
  • du grec isos, égalité.

Au XVIIIe siècle, on trouve l'orthographe : « Yiome ».

Époque romaine

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L'implantation romaine est attestée, dans la région, avec la voie protohistorique de Langres à Genève, que les Romains modernisèrent et qui fait ici sa jonction avec la voie de Lyon - Trèves, qui traverse la plaine.

Des fouilles réalisées à la fin du XXe siècle à Bellefontaine ont confirmé cette implantation romaine. Une construction isolée le long de cette voie de forme circulaire, dans une enceinte quadrangulaire est un monument funéraire remontant à l'époque augustéenne[22].

Moyen Âge et époque moderne

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  • Une église abbatiale fut construite au centre du village vers 1100.
  • Un monastère, existait autrefois : maison Covelli.
  • Un seigneur se nomme Jean d'Isômes.
  • La dépendance d’un couvent de femmes est mentionnée sous la domination espagnole en 1500 : maison Apert.
  • Le château féodal, qui a été détruit par Henri IV en 1593 (comme tous les châteaux féodaux de la région), dans les épisodes de la bataille de Fontaine-Française.

Époque contemporaine

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Pendant la Révolution, l'église était un magasin de paille.

L'église avait deux cloches. La plus petite fut conduite en 1793 à Til-Châtel pour faire des canons. L'autre, cachée par les habitants dans un trou du Badin, a été fêlée dans ce transbordement et ne fut refondue que vers 1895. Fêlée encore une fois, elle a été refaite avant la Seconde Guerre mondiale.

Le clocher de l'église, en pierre (stuc), a été refait en 1850. Les pierres en excédent ont servi à élever les murs du cimetière, dont l’enceinte autour de l'église n’a été démontée que vers 1900.

Le cimetière, à l'origine autour de l'église, a été transféré route de Vaux en 1854 à cause d’une épidémie de choléra.

Lieux et monuments

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L'église (photo de Camille Enlart).

Cette église abbatiale de style bourguignon, élevée aux XIIe - XIIIe siècle, se dresse au centre du village. L'édifice, d'aspect fortifié avec sa tour-clocher à arcades géminées et flèche octogonale de pierre (remarquée comme unique en Haute-Marne), s'ouvre par un portail avec chapiteaux sur colonnettes et possède un vitrail en rosace représentant l’Assomption de la Vierge. Les autres vitraux représentant la Sainte Famille sont plus récents. Une toile, avec le même motif que la rosace (don de M. de Tricornot, peintre) est appliquée à un mur du chœur.

Elle est classée monument historique depuis 1840[23].

  • Vestiges du château féodal :
Tour en ruine.

Tour, considérablement dégradée, mais encore visible à la sortie Est du village.

Personnalités liées à la commune

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

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  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. Les records sont établis sur la période du au .
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. « Réseau hydrographique d'Isômes » sur Géoportail (consulté le 30 mai 2024).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. Delphine Marie, Les Templiers dans le diocèse de Langres, 2004, p.134
  2. Jean-Marc Roger, Le Prieuré de Champagne des Chevaliers de Rhodes, thèse de paris IV 2001, université Paris-Sorbonne, 2003, 2000 p. 64
  3. Jean-Marc Roger, Le Prieuré de Champagne des Chevaliers de Rhodes, thèse de paris IV 2001, université Paris-Sorbonne, 2003, 2000 p. 1693
  4. Sandre, « la Coulange »
  5. Sandre, « le Badin »
  6. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  7. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  8. « Orthodromie entre Isômes et Coublanc », sur fr.distance.to (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Coublanc », sur la commune de Coublanc - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Coublanc », sur la commune de Coublanc - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  12. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  13. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  14. Insee, « Métadonnées de la commune ».
  15. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  18. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  19. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  20. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  21. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  22. Archéologia, no 482 - Novembre 2010. p. 35.
  23. Notice no PA00079076, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.