Itzac | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Tarn | ||||
Arrondissement | Albi | ||||
Intercommunalité | Gaillac Graulhet Agglomération | ||||
Maire Mandat |
Christian Lonqueu 2020-2026 |
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Code postal | 81170 | ||||
Code commune | 81108 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Itzacois | ||||
Population municipale |
178 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 16 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 02′ 33″ nord, 1° 51′ 36″ est | ||||
Altitude | Min. 220 m Max. 466 m |
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Superficie | 11,24 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Albi (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Carmaux-2 Vallée du Cérou | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Tarn
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Itzac (en occitan Itsac) est une commune française située dans le département du Tarn, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Gaillacois, un pays qui doit sa notoriété à la qualité de ses vins.
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Ruisseau de Vervère, le ruisseau de Duéze et par un autre cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (la « forêt de Grésigne et environs ») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Itzac est une commune rurale qui compte 178 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 480 habitants en 1856. Elle fait partie de l'aire d'attraction d'Albi. Ses habitants sont appelés les Itzacois ou Itzacoises.
Commune située au nord-ouest d'Albi sur le ruisseau de Vervère, affluent de la Vère.
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[2]. Elle est drainée par le ruisseau de Vervère et le ruisseau de Duéze et par un petit cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 9 km de longueur totale[3],[Carte 1].
Le ruisseau de Vervère, d'une longueur totale de 13,4 km, prend sa source dans la commune de Tonnac et s'écoule vers le sud. Il traverse la commune et se jette dans la Vère au Verdier, après avoir traversé 5 communes[4].
En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 878 mm, avec 11,5 jours de précipitations en janvier et 5,9 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Puycelsi », sur la commune de Puycelsi à 13 km à vol d'oiseau[7], est de 13,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 740,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,9 °C, atteinte le ; la température minimale est de −11,7 °C, atteinte le [Note 1],[8],[9].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[10]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 2]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive oiseaux : la « forêt de Grésigne et environs »[13], d'une superficie de 27 701 ha, un site où onze espèces de l'annexe 1 se reproduisent régulièrement sur le site, parmi lesquelles sept espèces de rapaces (dont le Faucon pèlerin et le Grand-duc d'Europe)[14].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 3] sont recensées sur la commune[15] : le « coteau sec de la Blanquié » (209 ha), couvrant 3 communes du département[16], et les « pelouses sèches, fruticées et boisements clairs du Travers de Duèze » (200 ha)[17] et une ZNIEFF de type 2[Note 4],[15] : la « forêt de Grésigne et environs » (18 733 ha), couvrant 21 communes dont 17 dans le Tarn et quatre dans le Tarn-et-Garonne[18].
Au , Itzac est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle est située hors unité urbaine[I 2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Albi, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[I 2]. Cette aire, qui regroupe 91 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (67,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (68,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (46,7 %), zones agricoles hétérogènes (26,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (21,2 %), prairies (5,1 %), cultures permanentes (0,2 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Le territoire de la commune d'Itzac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon[20]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[21].
Itzac est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire. En 2022, il n'existe pas de Plan de Prévention des Risques incendie de forêt (PPRif). Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 6],[22].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[23]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 80,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (76,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 105 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 96 sont en aléa moyen ou fort, soit 91 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[24],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[25].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982.
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[26].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune d'Itzac est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[27].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[29]. En 2021, la commune comptait 178 habitants[Note 7], en évolution de +17,88 % par rapport à 2015 (Tarn : +1,82 %, France hors Mayotte : +1,84 %). |
En 2018, la commune compte 69 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 158 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 980 €[I 5] (20 400 € dans le département[I 6]).
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 7] | 3,5 % | 7,6 % | 7,9 % |
Département[I 8] | 8,2 % | 9,9 % | 10 % |
France entière[I 9] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 81 personnes, parmi lesquelles on compte 69,7 % d'actifs (61,8 % ayant un emploi et 7,9 % de chômeurs) et 30,3 % d'inactifs[Note 9],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Albi, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 10]. Elle compte 26 emplois en 2018, contre 35 en 2013 et 29 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 54, soit un indicateur de concentration d'emploi de 47,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 44,3 %[I 11].
Sur ces 54 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 14 travaillent dans la commune, soit 25 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 81,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 5,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 13,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
17 établissements[Note 10] sont implantés à Itzac au [I 14]. Le secteur des activités immobilières est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 17,6 % du nombre total d'établissements de la commune (3 sur les 17 entreprises implantées à Itzac), contre 4,2 % au niveau départemental[I 15].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
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Exploitations | 18 | 10 | 9 | 7 |
SAU[Note 11] (ha) | 327 | 219 | 208 | 147 |
La commune est dans les Causses du Quercy, une petite région agricole relativement pauvre et aride accueilant des élevages de brebis et agneaux en plein air, située dans le nord-ouest du département du Tarn[32]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la viticulture[Carte 5]. Sept exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 13] (18 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 147 ha[34],[Carte 6],[Carte 7].