Naissance |
Vladivostok |
---|---|
Activité principale | Danseur étoile au Ballet du Bolchoï |
Style | Danseur |
Années d'activité | 2006 - |
Formation | école de danse biélorusse |
Conjoint | Natalia Ossipova |
Distinctions honorifiques |
Premier prix du Concours international de ballet de Moscou 2005 Grand Prix du Concours international de ballet de Varna 2006 Prix Benois de la danse 2009 |
Site internet | http://www.ivanvasiliev.ru/ |
Ivan Vassiliev (en russe : Иван Васильев, en anglais : Ivan Vasiliev) est un danseur russe, né à Vladivostok. Après avoir été danseur étoile au Ballet du Bolchoï, il est étoile dans la compagnie du Théâtre Mikhaïlovsky depuis fin 2011.
Ivan Vassiliev fait ses premiers pas classiques en Ukraine et, en 2006, sort diplômé de l'École de danse de l'Opéra de Minsk pour en rejoindre la compagnie comme danseur principal. Cependant, il est rapidement repéré par de prestigieuses compagnies, à l'instar de l'American Ballet Theatre, et s'installe à Moscou avec sa mère pour rejoindre l'effectif du Théâtre Bolchoï à l'ouverture de la saison 2006/2007. Il n'a que 17 ans, et vient de remporter le Grand Prix (ou Prix spécial) du Concours international de ballet de Varna, une véritable institution dans le monde de la danse.
Jeune prodige à la technique flamboyante[1] souvent comparé à Mikhaïl Barychnikov (notamment pour l'amplitude et la puissance de son ballon), il fait ses débuts dans la compagnie avec le rôle de Basilio dans Don Quichotte, aux côtés d'une autre jeune surdouée, Natalia Ossipova. Elle est à présent l'une de ses partenaires privilégiées, et ils se retrouvent abondamment distribués dans divers galas à travers le monde. Ivan Vassiliev est également très apprécié du public international, ce qui lui permet de se produire sur les scènes espagnoles, américaines, néerlandaises, françaises ou encore japonaises.
Sa danse puissante fait de lui un danseur dans la droite lignée de la tradition du Bolchoï, et il a fait à l'été 2008 des débuts très remarqués[2] dans le rôle-titre de Spartacus, ballet-phare de l'héritage de la danse soviétique (il confiera par la suite à la télévision russe qu'il s'agit de son rôle favori). L'année suivante, en , il est nommé premier soliste de la compagnie, ce qui lui permet d'accéder à un répertoire plus élargi.
En 2009, il reçoit le prestigieux Prix Benois de la danse du meilleur danseur pour son travail dans Flammes de Paris et Le Corsaire, signe de la grande estime en laquelle le tient l'ensemble de la profession. Au mois d'octobre de la même année, le Théâtre Bolchoï le nomme premier soliste, alors qu'il fait ses débuts dans le rôle principal de La Bayadère (toujours en compagnie de Natalia Ossipova). Ivan Vassiliev fait ensuite ses premiers pas dans le Casse-noisette de Iouri Grigorovitch, en , et deux mois plus tard, tient le rôle principal des Flammes de Paris à l'occasion d'une retransmission du ballet en quasi-direct dans des dizaines de cinémas en Europe (un an plus tard, en , il interprète dans les mêmes conditions Don Quichotte).
C'est le qu'il est nommé étoile (appelé premier danseur en Russie), en même temps que Natalia Ossipova, à l'occasion d'une représentation de Don Quichotte à Pékin.
Toujours cette même année, il crée au Bolchoï le rôle principal du Jeune homme et la Mort aux côtés de Svetlana Zakharova, après un véritable coup de cœur artistique de la part du chorégraphe Roland Petit[3]. En , il crée le rôle principal d'Illusions perdues à Moscou et, le mois suivant, fait ses débuts dans le rôle d'Albrecht, dans Giselle.
Au printemps 2011, il intègre la compagnie de l'American Ballet Theatre comme danseur invité, faisant ses débuts sur la scène new-yorkaise dans les rôles principaux du Clair ruisseau et de Coppélia. En juillet de cette même année, il incarne Roméo à Londres aux côtés de Natalia Ossipova : cette invitation ne représente pas moins de neuf représentations en sept jours à peine !
En , sa compagne et lui annoncent leur départ du Ballet du Bolchoï ; ils rejoignent tous deux l'effectif du Théâtre Mikhaïlovsky en tant que danseurs étoiles. À noter que l'affaire fait grand bruit, tant sur le plan national qu'international.