Iverny | |||||
L'ancienne mairie-école. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Île-de-France | ||||
Département | Seine-et-Marne (Melun) |
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Arrondissement | Meaux | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Plaines et Monts de France | ||||
Maire Mandat |
Olivier Stehlin 2020-2026 |
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Code postal | 77165 | ||||
Code commune | 77233 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Ivernais | ||||
Population municipale |
603 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 343 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 00′ 00″ nord, 2° 47′ 18″ est | ||||
Altitude | Min. 94 m Max. 123 m |
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Superficie | 1,76 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Claye-Souilly | ||||
Législatives | Septième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Seine-et-Marne
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
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Liens | |||||
Site web | iverny.fr | ||||
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Iverny est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.
Iverny est situé à environ 12,4 km par la route[1],[Note 1] au nord-ouest de Meaux[Carte 1].
L'altitude de la commune varie de 94 mètres à 123 mètres pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant à environ 119 mètres d'altitude (mairie)[2]. Elle est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[3].
Le réseau hydrographique de la commune se compose d'un seul cours d'eau référencé : le ru de la Sorcière (ou ru de Rutel), long de 12,56 km[4].
Sa longueur totale sur la commune est de 0,87 km[5].
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C)[7].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 724 mm, avec 11,4 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune du Plessis-Belleville à 11 km à vol d'oiseau[8], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 661,7 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[12],[13],[14].
Au , Iverny est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[15]. Elle est située hors unité urbaine[16]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[16]. Cette aire regroupe 1 929 communes[17],[18].
La commune compte 9 lieux-dits administratifs[Note 3] répertoriés consultables ici[19].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (85,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (82,8 %), zones urbanisées (17,2 %)[20].
Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[21],[22],[Carte 2]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 3].
La loi SRU du a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Roissy Pays de France, approuvé le et porté par la communauté d’agglomération Roissy Pays de France[23].
La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme en révision[24]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 4].
En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 220 dont 90,5 % de maisons et 9,1 % d’appartements.
Parmi ces logements, 95 % étaient des résidences principales, 1,8 % des résidences secondaires et 3,2 % des logements vacants.
La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 82,3 % contre 16,7 % de locataires et 1 % logés gratuitement[25],[Note 4].
Le nom de la localité est mentionné sous les formes Yvernyacum en 1228[26] ; Iverniacum au XIIIe siècle[27] ; Ivarni au XIVe siècle[28] ; Ivergny en 1415[29] ; Yverny lez Charny en France en 1499[30] ; Yvergniacum au XVe siècle[31] ; Iverny en France en 1554[32] ; Yverny en 1571[33].
L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [37],[38].
En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune d'Iverny est assurée par la communauté de communes Plaines et monts de France (CCPMF) pour la collecte, le transport et la dépollution. Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le [39],[40],[41].
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[42]. La communauté de communes Plaines et monts de France (CCPMF) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations. Cette prestation est déléguée à une entreprise privée , dont le contrat arrive à échéance le 31 décembre 2025[39],[43].
En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le SMAEP de Thérouanne, Marne et Morin (TMM) qui en a délégué la gestion à la SAUR, dont le contrat expire le [39],[44],[45].
Les nappes de Beauce et du Champigny sont classées en zone de répartition des eaux (ZRE), signifiant un déséquilibre entre les besoins en eau et la ressource disponible. Le changement climatique est susceptible d’aggraver ce déséquilibre. Ainsi afin de renforcer la garantie d’une distribution d’une eau de qualité en permanence sur le territoire du département, le troisième Plan départemental de l’eau signé, le , contient un plan d’actions afin d’assurer avec priorisation la sécurisation de l’alimentation en eau potable des Seine-et-Marnais. A cette fin a été préparé et publié en décembre 2020 un schéma départemental d’alimentation en eau potable de secours dans lequel huit secteurs prioritaires sont définis. La commune fait partie du secteur Meaux[46].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[47]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[48].
En 2021, la commune comptait 603 habitants[Note 5], en évolution de +3,08 % par rapport à 2015 (Seine-et-Marne : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
En 2019, le nombre de ménages fiscaux[Note 6] de la commune était de 213, représentant 608 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 24 790 euros[51].
En 2018, le nombre total d’emplois dans la zone était de 49, occupant 280 actifs résidants (dont 10 % dans la commune de résidence et 90 % dans une commune autre que la commune de résidence).
Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 67,6 % contre un taux de chômage de 6,8 %. Les 25,6 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 13,8 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 7,4 % de retraités ou préretraités et 4,4 % pour les autres inactifs[52].
Au , le nombre d’unités légales (activités marchandes hors agriculture) par secteur d'activité était de 31 dont 2 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, 8 dans la construction, 9 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 1 dans l’Information et communication, 3 dans les activités financières et d'assurance, 5 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, 1 dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et 2 étaient relatifs aux autres activités de services[53].
En 2021, 3 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 2 individuelles[54].
Au , la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping[55].
Iverny est dans la petite région agricole dénommée la « Goële et Multien », regroupant deux petites régions naturelles, respectivement la Goële et le pays de Meaux (Multien)[Carte 5]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 7] de l'agriculture sur la commune est diverses cultures (hors céréales et oléoprotéagineux, fleurs et fruits)[56].
Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[57]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 5 en 1988 à 3 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 82 ha en 1988 à 247 ha en 2010[56]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles d'Iverny, observées sur une période de 22 ans :
1988 | 2000 | 2010 | |
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Dimension économique[56],[Note 8] | |||
Nombre d’exploitations (u) | 5 | 3 | 3 |
Travail (UTA) | 10 | 8 | 10 |
Surface agricole utilisée (ha) | 408 | 906 | 740 |
Cultures[58] | |||
Terres labourables (ha) | 380 | 888 | 729 |
Céréales (ha) | 207 | 520 | s |
dont blé tendre (ha) | 181 | 473 | 315 |
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) | s | s | |
Tournesol (ha) | 0 | ||
Colza et navette (ha) | 0 | s | s |
Élevage[56] | |||
Cheptel (UGBTA[Note 9]) | 0 | 0 | 0 |
La commune ne compte pas de monument répertorié à l'inventaire des monuments historiques (Base Mérimée)[59].