La norme française AFNOR X08-010 « Classification méthodique générale des couleurs » (annulée le 30 août 2014) délimitait les teintes à désigner comme « ivoire » : les couleurs de clarté élevée, faiblement colorées, situées entre le jaune-vert et le jaune, soit une longueur d'onde dominante dans le vide entre 573 et 579 nanomètres[2].
Le nuancier RAL indique RAL 1014 ivoire et RAL 1015 ivoire[4].
Les applications HTML associent au mot-clé de couleur« ivory » (ivoire) la teinte blanchâtre#fffff0[5].
Dans les nuanciers commerciaux, on trouve, en encres et peintures pour les arts graphiques 057 ivoire[6] ; en papier de couleur 111 ivoire[7] ; en peinture pour la décoration ivoirine[8] ; en fil à broder 3823 ivoire[9].
Le Répertoire de couleurs de la Société des chrysanthémistes publié en 1905 présente quatre teintes de Blanc crème, citant Blanc d'ivoire comme synonyme français[10].
Littérairement, l'expression « blancheur d'ivoire » s'utilise, en littérature, pour signifier « sans tache » en tant que symbole de pureté[1].
Ce nom de couleur est notamment utilisé pour décrire les carrosseries de véhicules, ainsi que les pièces de vêtement (communément pour les robes de mariage).
↑(AFNOR) NF X08-010 : « Classification méthodique générale des couleurs », sur boutique.afnor.org ; Robert Sève, Science de la couleur : Aspects physiques et perceptifs, Marseille, Chalagam, , p. 246-251 ; Jean Petit, Jacques Roire et Henri Valot, Encyclopédie de la peinture : formuler, fabriquer, appliquer, t. 2, Puteaux, EREC, , p. 159.
↑Les couleurs sont calculées à partir des fonctions colorimétriques CIE XYZ avec ajout de blanc D65 et multiplication des composantes par un coefficient, de façon à obtenir une clarté L* = 94%, pureté colorimétrique p = 25%, et pour la deuxième ligne L* = 96% p = 10%.
↑Henri Dauthenay, Répertoire de couleurs pour aider à la détermination des couleurs des fleurs, des feuillages et des fruits : publié par la Société française des chrysanthémistes et René Oberthür ; avec la collaboration principale de Henri Dauthenay, et celle de MM. Julien Mouillefert, C. Harman Payne, Max Leichtlin, N. Severi et Miguel Cortès, vol. 1, Paris, Librairie horticole, (lire en ligne), p. 10.