Jérémie Beyou | |
Contexte général | |
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Sport | Voile |
Site officiel | www.jeremiebeyou.com |
Biographie | |
Nationalité sportive | France |
Nationalité | France |
Naissance | |
Lieu de naissance | Landivisiau (Finistère) (France) |
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Jérémie Beyou, né le à Landivisiau (Finistère), est un navigateur et skipper français[1]. Il a remporté la Solitaire du Figaro à trois reprises en 2005, 2011 et 2014 et a été sacré champion de France de course au large en solitaire en 2002 et 2005. Il termine 3e sur le Vendée Globe 2016-2017.
Initié par un père passionné de voile, Jérémie Beyou a toujours navigué[2]. Cet enfant de la baie de Morlaix découvre la compétition et, à dix-huit ans, intègre l’équipe de France de Voile et décroche un premier podium national au Championnat de France Espoir. Deux ans plus tard, il dispute sa première Solitaire du Figaro. Il est diplômé de l'ESC Bretagne Brest (promotion 1998).
En 1998, il crée sa structure Jérémie Beyou Voile Communication qui deviendra ensuite Team BeYou Racing, entité gérant ses activités de skipper, ses relations avec son sponsor titre, mais aussi, le dessin, la construction, la maintenance, l'optimisation des bateaux de courses sur lesquels il s'engage autour du monde.
Cinq ans plus tard, il se hisse au haut niveau de ce circuit : en 2002, il est sacré champion de France de course au large en solitaire.
Il est licencié au CN Carantec de 1992 à 2001 puis au SR Perros Guirec de 2002 à 2015. Depuis 2016, il est licencié au CN Lorient[3].
En 2005, il emporte toutes les épreuves du circuit Figaro Bénéteau (dont la Solitaire du Figaro[2]), décroche un deuxième titre de champion de France de course au large en solitaire et s’adjuge le titre de champion du monde ORMA sur Banque Populaire. En 2011, il décroche une nouvelle victoire sur la Solitaire du Figaro. Trois mois plus tard, il remporte la Transat Jacques-Vabre (avec Jean-Pierre Dick, sur Virbac Paprec). En décembre de la même année, il reçoit le Trophée du Sportif de l’année 2011 de la région Bretagne[4], puis le titre de sportif breton de l’année décerné par Le Télégramme[5].
En 2012, Beyou participe au Vendée Globe à bord de son 60 pieds IMOCA Maître CoQ. En 2013, le skipper a repris ses marques en Figaro Bénéteau et s’est emparé de la 5e place sur la Solitaire du Figaro après deux années d’absence. En 2014, il est entré dans le cercle très fermé des triples vainqueurs de la Solitaire du Figaro aux côtés de Philippe Poupon, Michel Desjoyeaux et Jean Le Cam. En 2014, il termine 2e de la Route du Rhum juste derrière François Gabart (Macif).
En 2016, il équipe Maître Coq de foils et décroche sa première grande victoire en IMOCA sur la Transat New York-Vendée, devançant Sébastien Josse (Edmond de Rothschild) et Alex Thomson (Hugo Boss)[6].
En 2017, après deux abandons lors des précédentes éditions, il termine son premier Vendée Globe à la troisième place derrière Armel Le Cléac'h et Alex Thomson[7].
Le , Beyou annonce sa collaboration avec Charal, filiale du producteur de viandes Bigard, basé à Quimperlé. Le contrat lie Beyou à ce sponsor jusqu'en 2022.
En octobre, Beyou embarque à bord de Dongfeng Race Team (en), qui va remporter la Volvo Ocean Race 2017-2018, tour du monde en équipage, avec escales. Beyou a fait un peu plus de la première moitié du parcours : il débarque fin avril 2018 à Itajaí pour se consacrer à son nouveau bateau, Charal, premier Imoca du nom[8].
Équipé de foils réglables en incidence[9], ce plan VPLP est le premier Imoca de la génération 2018-2020 : des bateaux désormais pensés autour des foils. Mais, si le duo Beyou-Charal apparaît redoutable, il va connaître des désillusions dans les grands rendez-vous. Jérémie Beyou abandonne dans la Route du Rhum 2018[10]. Il remporte, dans la catégorie Imoca, la Fastnet Race 2019, en double avec Christopher Pratt[11]. Il se ménage une confortable avance dans la Transat Jacques-Vabre 2019, avant de se laisser piéger dans le Pot au noir, et de terminer 3e[12]. Le , il remporte la Vendée-Arctique-Les Sables-d'Olonne[13].
Le 27 août 2020, Jérémie Beyou fait son entrée dans le conseil d'administration de la classe IMOCA[14].
L’objectif de Jérémie Beyou et de son partenaire Charal pour 2020 est de remporter le Vendée Globe 2020-2021 et ainsi devenir le seul marin à remporter deux courses autour du monde, une en équipage (Volvo Ocean Race 2017-2018) et une en solitaire[15].
Il est l'un des deux grands favoris du Vendée Globe, avec Alex Thomson[16]. Au quatrième jour de course, il retourne vers les Sables d'Olonne, victime de sévères avaries après avoir percuté un ofni[17]. Il repart 9 jours, 2 heures et 50 minutes après le départ officiel. En prenant ce second départ comme référence, il effectue le 7e temps de l'épreuve. Il termine 13e.
Il termine 2e de la Fastnet Race 2021, en double avec Christopher Pratt[18], et 3e de la Transat Jacques-Vabre 2021, toujours en double avec Christopher Pratt[19].
Le , l'entreprise Charal annonce qu'elle renouvelle son partenariat avec Jérémie Beyou, de 2022 à 2026. Un Imoca Charal 2 va être construit[20]. Charal Sailing Team fait appel cette fois-ci à Sam Manuard, l'architecte de L'Occitane en Provence, devenu Bureau Vallée 3[21]. En attendant, Charal 1 va disputer les courses de début de saison : la Bermudes 1000 Race en mai, et la Vendée-Arctique-Les Sables-d'Olonne en juin. Il pourrait même courir la Route du Rhum en novembre, si jamais Charal 2 n'était pas prêt. Mais l'objectif est que Charal 2 soit au point pour la Route du Rhum[21].
Le , le nouvel Imoca est mis à l'eau à Lorient[22]. Quant à Charal 1, il est vendu à Justine Mettraux, et devient Teamwork. Il reste hébergé par Beyou Racing, qui fournit gestion, techniciens, conseils en performance, logistique et administratif[23].
Édition | Bateau | Classement | Temps | Retard sur le 1re |
Vendée Globe 2008-2009 | Delta Dore | Abandon | NC | - |
Vendée Globe 2012-2013 | Maître CoQ | Abandon | NC | - |
Vendée Globe 2016-2017 | Maitre CoQ 2 | 3e | 78 j 6 h 38 min 40 s | + 4 j 3 h 2 min 54 s |
Vendée Globe 2020-2021 | Charal | 13e | 89 j 18 h 55 min 58 s | + 9 j 14 h 31 min |