Le j'aime (en anglais : like) de Facebook est un bouton j'aime qui permet à un utilisateur de manifester son intérêt pour un contenu du site (page personnelle, commentaire ou post).
Le bouton j'aime de Facebook a été exporté dès sur la plupart des sites web publiant du contenu, afin de créer un lien entre le contenu en question et l'utilisateur, qui peut ainsi partager ses « j'aime » externes avec sa communauté Facebook[1].
En 2016, Facebook lance une extension de son bouton j'aime avec 5 nouvelles émoticônes permettant aux utilisateurs de partager leur humeur sur chaque publication postée sur le réseau social. L'humeur « énervé » (Grrr) est un équivalent du bouton je n'aime pas qui n'existe pas sur Facebook. Un bouton de remerciement en forme de fleur faisait à l'origine partie de la mise à jour, mais fut par la suite retiré.
Le , durant la pandémie de Covid-19, un émoticône « Solidaire » représentant un personnage faisant un câlin à un cœur est ajouté sur la plateforme.
Ce bouton a souvent été comparé à un pixel espion, du fait du suivi de l'activité des utilisateurs, qui entraîne une publicité ciblée — comme le ciblage comportemental — combinée à des données personnelles. Ceci peut être considéré comme une violation de la sécurité du navigateur ainsi que de celle d'Internet[2],[3],[4],[5],[6].
En Amérique latine, l'organisation non gouvernementale TECHO a utilisé un dérivé du bouton j'aime de Facebook dans leurs campagnes, comme symbole de l'insatisfaction envers la pauvreté et le logement déplorable dans les bidonvilles[7].
La Cour européenne de justice, saisie par un tribunal allemand sur la base de la directive européenne de 1995 sur la protection des données antérieure au RGPD, a estimé que « le gestionnaire d’un site Internet équipé du bouton j'aime de Facebook peut être conjointement responsable, avec Facebook, de la collecte et de la transmission à Facebook des données à caractère personnel des visiteurs de son site »[8].