Jacques Laurent Jules Désiré Bondon est né dans le village provençal de Boulbon dans le département français des Bouches-du-Rhône, et c'est d'abord vers le dessin et la peinture qu'il se destine avant de se consacrer à la musique. C'est à dix-neuf ans que le jeune Jacques arrive à Paris pour étudier la musique. Il commence l'étude du violon avec André Proffit, apprend l'harmonie et le contrepoint avec Georges Dandelot et Charles Koechlin et la composition avec Darius Milhaud et Jean Rivier au Conservatoire de Paris. En 1962, il fonde l'Orchestre de Chambre de Musique Contemporaine (O.C.M.C.) devenu six ans plus tard l'Ensemble Moderne de Paris (E.M.P.). En 1974, il est nommé membre de la commission nationale de la musique populaire au Ministère des Affaires Culturelles. À partir de 1981, il dirige le Conservatoire municipal de musique du XXe arrondissement de Paris. Esprit libre et indépendant, Bondon revendique le droit à la liberté d'invention et d'expression, loin de tout système et des évolutions de la musique contemporaine. Ses attirances de jeunesse pour le dessin et la peinture se retrouvent dans son goût pour le coloris orchestral, la lumière. Il fait preuve d'innovations dans le domaine des timbres. Sensibilité, intuition et poésie sont ses maîtres-mots, son style empreint de fraîcheur et d'émotion renouvelle le langage impressionniste.
Son thème de prédilection est le fantastique, tant dans l'acception merveilleux, insolite du terme que dans la science-fiction.
I-330 (1975) opéra de science fiction (sur un livret de Jean Goury, d’après un roman Nous autres de Ievgueni Zamiatine) (création, Opéra de Nantes, 1975)
(es) Mariano Pérez Gutiérrez, « BONDON, Jacques », dans Diccionario de la música y los músicos, vol. 1, Ediciones AKAL, , 406 p. (lire en ligne), p. 185