Jacques Hétu (né à Trois-Rivières , le 8 août 1938 , mort le 9 février 2010 à Montréal [ 1] ) est un compositeur québécois . Il est l’un des compositeurs canadiens les plus joués, tant au Canada qu’à l’étranger[ 2] .
Entre 1956 et 1961 , il étudie la composition au Conservatoire de musique de Montréal avec Clermont Pépin . De 1961 à 1963 , il étudie la composition à l’École normale de musique de Paris avec Henri Dutilleux et suit les cours d’analyse d’Olivier Messiaen au Conservatoire de Paris . Après avoir enseigné la composition et l’analyse à l’Université Laval de Québec de 1963 à 1977 , Jacques Hétu est professeur d’analyse musicale à l’Université du Québec à Montréal de 1979 à 2000 .
Les œuvres de Hétu incluent cinq symphonies (dont la dernière, avec chœur, Liberté , est écrite sur un poème de Paul Éluard , et donnée en première audition en mars 2010 ) des concertos : flûte , hautbois et cor anglais , clarinette , basson , cor , trompette , trombone , piano , orgue , ondes Martenot , guitare , marimba et vibraphone , et un Triple concerto pour violon, violoncelle et piano : des œuvres pour orchestre dont Images de la Révolution , Le Tombeau de Nelligan , Variations concertantes et Légendes ; des œuvres pour voix et orchestre dont Les Abîmes du Rêve , la Missa pro trecentesimo anno , pour le tricentenaire de la naissance de J. S. Bach , un opéra, Le Prix , ainsi que plusieurs œuvres de musique de chambre .
Hétu accorde une place importante au lyrisme, à la poésie, à l'émotion et à la cohérence du discours ; il est également sensible à une plastique sonore et à la rigueur structurelle des contemporains. À l'intérieur des formes traditionnelles, il structure les éléments d'une manière cyclique découlant de la force d'affirmation du matériel thématique, de la rigueur de l'écriture et des exigences d'unité. Ses préoccupations récentes tendaient vers la simplification de son langage à travers un élargissement du cadre, et aussi vers une expression toujours plus lyrique. Les éléments de son style pourraient se définir ainsi : formes néo-classiques et expression néo-romantique dans un langage utilisant les techniques du XX e siècle.
Élu membre de la Société royale du Canada (1989), nommé Officier de l'Ordre du Canada (2001) et nommé Officier de l’Ordre national du Québec (2007), Jacques Hétu est intronisé en 2008 au Panthéon de la musique classique de Trois-Rivières, où une école de musique porte son nom.
Le compositeur meurt le 9 février 2010 , à l'âge de 71 ans.
Toccata pour piano, opus 1, 1959
Symphonie no 1 pour orchestre à cordes, opus 2, 1959
Adagio et Rondo pour quatuor à cordes, opus 3, no 1, 1960
Trio pour flûte, hautbois et clavecin, opus 3, no 2, 1960
Adagio et rondo , opus 3, no 1, 1961, version pour orchestre à cordes
Symphonie no 2 , opus 4, 1961
Prélude , opus 5, 1961
Sonate pour deux pianos , opus 6, 1962
Petite suite pour piano, opus 7, 1962
Variations pour piano, opus 8, 1964
Rondo pour violoncelle et orchestre à cordes, opus 9, 1965
Quatre pièces pour flûte et piano, opus 10, 1965
Le Prix de l'eau, 1966
Variations pour violon, opus 11, 1967
Double concerto pour violon, piano et orchestre, opus 12, 1967
Quintette pour instruments à vent, opus 13, 1967
L'Apocalypse , opus 14, 1967
Quatre miniatures pour trio d'anches, 1967
Concerto pour piano et orchestre, opus 15, 1969
Cycle pour piano et instruments à vent, opus 16, 1969
Passacaille , opus 17, 1970
Symphonie no 3 , opus 18, 1971
Quatuor à cordes no 1 , opus 19, 1972
Les Clartés de la nuit (Émile Nelligan ) pour voix et piano, opus 20, 1972
Les Clartés de la nuit (Émile Nelligan) pour soprano et orchestre, opus 20A, 1986
Fantaisie pour piano et orchestre, opus 21, 1973
Les Djinns (Victor Hugo) pour double chœur, percussion et piano, opus 22, 1975
Antinomie , opus 23, 1977
Prélude et danse pour piano, opus 24, 1977
Rondo varié pour violon, opus 25, 1977
Nocturne pour clarinette et piano, opus 26, 1977
Aria pour flûte et piano, opus 27, 1977
Trois chansons folkloriques du Québec pour chœur à 3 voix a cappella, 1978
Incantation pour hautbois et piano, opus 28, 1978
Lied pour cor et piano, opus 29, 1978
Ballade pour piano, opus 30, 1978
Concerto pour basson et orchestre, opus 31, 1979
Élégie pour basson et piano, opus 32, 1979
Au pays de Zom , opus 33, 1980
Mirages , opus 34, 1981
Sonate pour piano, opus 35, 1982
Interlude pour orchestre, 1982
Les Abîmes du rêve (Émile Nelligan) pour voix de basse et orchestre, opus 36, 1980-1982
Concerto pour clarinette et orchestre , opus 37, 1983
Missa pro trecentesimo anno, opus 38, pour chœur mixte et orchestre, 1985
Quatre interludes pour orgue, opus 38b, 1985
Symphonie concertante pour quintette à vent et orchestre à cordes, opus 40, 1986
Suite pour guitare, opus 41, 1986
Variations pour orgue, opus 42, 1986
Concerto pour trompette et orchestre , opus 43, 1987
Images de la Révolution, opus 44, 1988
Sérénade pour flûte et quatuor à cordes, opus 45, 1988
Les Illusions fanées (Émile Nelligan) pour chœur mixte, opus 46, 1988
Poème pour orchestre à cordes, opus 47, 1989
Petite Fanfare pour Lanaudière , opus 48, 1989
Concerto pour ondes Martenot et orchestre , opus 49, 1990
Quatuor à cordes no 2 , opus 50, 1991
Concerto pour flûte et orchestre , opus 51, 1991
Le Tombeau de Nelligan , opus 52, 1992
Le Prix Yves Beauchemin , opus 53, opéra en un acte, 1992
Scherzo pour quatuor à cordes, opus 54, 1992
Symphonie no 4 , opus 55, 1993
Concerto pour guitare et orchestre à cordes , opus 56, 1994
Concerto pour trombone et orchestre , opus 57, 1994
Sonate pour violon et piano , opus 58, 1996
Fantaisie pour piano, opus 59, 1996
Sonate pour treize instruments , opus 60, 1996
Concerto pour marimba, vibraphone et cordes, opus 61, 1997
Sérénade Héroïque pour cor et orchestre, opus 62, 1998
Sonate pour violoncelle et piano, opus 63, 1998
Concerto pour piano no 2, opus 64, 2000
Passage pour chœur mixte a cappella, opus 65, 2000
Hear My Prayer, O Lord pour chœur mixte a cappella, opus 66, 2000
Fantaisie sur le nom de Bach pour flûte seule, opus 67, 2001
Fanfare pour Lanaudière pour 3 trompettes, 4 cors, 3 trombones et 1 tuba, 2001
Fanfare pour une fête pour 4 trompettes, 4 cors, 4 trombones et tuba, 2001
Fantaisie sur « Un bon matin » pour 3 flûtes et orchestre à cordes, 2001
Concerto pour orgue, opus 68, 2001
Triple Concerto pour violon, violoncelle, piano et orchestre, opus 69, 2001
Impromptu pour piano, opus 70, 2003
Sextuor à cordes , opus 71, 2004
Concerto pour hautbois, cor anglais et orchestre, opus 72, 2004
Trio pour clarinette, violoncelle et piano, opus 73, 2004
Variations concertantes , opus 74, 2005
Concerto pour alto, opus 75, 2007
Légendes , opus 76, 2007
Concerto pour deux guitares et orchestre, opus 77, 2007
Sur les rives du Saint-Maurice , opus 78, 2008
Variations sur un thème de Mozart pour trois pianos et orchestre, opus 79, 2008
Intermezzo, opus 80, 2009
Symphonie no 5 , opus 81, 2009
Trio pour hautbois, violon et piano, opus 82, 2009
↑ Hommage à Jacques Hétu , sur resmusica.com le 12 février 2010.
↑ « Jacques Hétu, le plus joué de nos compositeurs | Claude Gingras | Musique classique », La Presse , 11 février 2010 (lire en ligne , consulté le 28 octobre 2018 )