Jacques Savary des Brûlons

Jacques Savary Des Brûlons
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Le Dictionnaire universel du commerce de Savary.

Naissance
Paris (Drapeau du royaume de France Royaume de France)
Décès
Nationalité française
Domaines Inspecteur général de la Douane
Renommé pour Dictionnaire universel du commerce

Jacques Savary des Brûlons, né en 1657 à Paris et mort le 22 avril 1716, est un inspecteur général de la Douane français sous le règne de Louis XIV, auteur du Dictionnaire universel du commerce publié à titre posthume en 1723[1].

Jacques Savary des Brûlons est le fils de Jacques Savary, l’éminent négociant, fermier des domaines sous Fouquet, disgracié avec lui, et de Catherine Thomas.

Il marche sur les traces de son père et devient un expert renommé dans la science du commerce. En 1686, Louvois le nomme inspecteur général de la douane à Paris. Savary dresse pour son usage personnel une nomenclature alphabétique de toutes les espèces de marchandises sujettes au droit, et y joint des définitions succinctes. Les membres du conseil, en ayant eu connaissance, engagent Savary à le perfectionner. À la demande du roi et avec la collaboration de son frère l’abbé Philémon-Louis Savary, il transforme cette liste en véritable dictionnaire, qui devient le Dictionnaire universel du commerce. L'ouvrage inclut des détails minutieusement exposés, et des curiosités

telles que l’explication du comptage des œufs par douzaine[2]. Il justifie l'esclavage en expliquant que les esclaves perdent leur liberté mais trouvent le salut grâce à la religion chrétienne et que cela justifie de les employer pour exploiter les ressources du nouveau monde. Il est aidé dans son travail par les papiers de son père. Mais il meurt à l’âge de 59 ans, sans avoir la satisfaction de voir son ouvrage terminé.

Il publie aussi de nouvelles éditions augmentées du livre de son père Le Parfait Négociant.

Publications

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Bibliographie

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  • Monique Aubain, « Par-dessus les marchés : gestes et paroles de la circulation des biens d'après Savary des Bruslons », Annales, vol. 39, no 4,‎ , p. 820-830 (lire en ligne [sur persee]). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • [Kojima 2010] Ryuji Kojima, « Aux sources de l’Encyclopédie : les éditions du Dictionnaire universel de commerce utilisées par les encyclopédistes », Varia, no 45 « Recherches sur Diderot et sur l'Encyclopédie »,‎ , p. 155-162 (lire en ligne [sur journals.openedition.org]).
  • Léon Vignols, « Le dictionnaire universel du commerce de Savary des Bruslons. L'opinion des négociants nantais en 1738, etc. », Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest, vol. 38, no 4,‎ , p. 742–751 (DOI 10.3406/abpo.1928.1651, lire en ligne, consulté le ).
  • [Perrot 1981] Jean-Claude Perrot, « Les dictionnaires de commerce au XVIIIe siècle », Revue d’Histoire Moderne & Contemporaine, vol. 28, no 1 « Livre, éducation, savoirs, XVIIe – XXe siècles »,‎ , p. 36-67 (lire en ligne [sur persee]).

Notes et références

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  1. Albane Cogné, Stéphane Blond, Gilles Montègre, Les circulations internationales en Europe, 1680-1780, Atlande, 2011, p. 195.
  2. Monique Aubain 1984, p. 820.

Liens externes

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