Nom de naissance | Jacques Gouzerh |
---|---|
Naissance |
Neuilly-sur-Seine, France |
Décès |
(à 88 ans) Nemours |
Activité principale | |
Distinctions |
Prix Fénéon (1959) |
Langue d’écriture | Français |
---|---|
Genres |
Roman, essai |
Œuvres principales
Mano l'Archange, Éloge de la fessée
Jacques Serguine, nom de plume de Jacques Gouzerh né le à Neuilly-sur-Seine, mort à Nemours le [1], est un écrivain et essayiste français.
Né en 1934 à Neuilly, Jacques Serguine, nom de plume de Jacques Gouzerh[2], vit et travaille à Avon (Fontainebleau). Il est remarqué très jeune par Jean Paulhan qui publie ses premiers textes dans La Nouvelle Revue française. En 1959, son premier roman, Les Fils de Rois, inaugure la collection Le Chemin (Gallimard) dirigée par Georges Lambrichs, et rate d'une voix le Prix Médicis, derrière Claude Mauriac. Assimilé au mouvement littéraire des Hussards il déclinera l'invitation par convictions politiques. Son quatrième roman Mano l'Archange, bien qu'unanimement salué par la critique dont Kléber Haedens qui en est le premier défenseur, se voit interdit à la vente aux mineurs, jusqu'en 1967[3], pour "atteinte aux bonnes mœurs". , En marge d'une œuvre littéraire remarquée[4] et consacrée à l'aspect sensuel des rapports humains, Jacques Serguine est aussi l'auteur des célèbres, Cruelle Zélande et Éloge de la fessée (Folio Gallimard) dont on a pu dire qu'il a donné des lettres de noblesse à cette fantaisie érotique. Il est par ailleurs l'auteur du scénario original du film La Fiancée du pirate de Nelly Kaplan et a signé, en collaboration avec le scénariste Michel Fabre et sous le pseudonyme de F. S. Gilbert, le roman policier ... et puis s'en vont publié dans la collection Série noire.
"Si l'écriture est le moyen sine qua non de l'écrivain, l'homme de lettres, lui, fait une carrière. Moi, je suis un écrivain, je l'ai toujours été. Bon ou mauvais, aux autres d'en décider. J'écris parce que je n'ai pas d'autre moyen de parler. Je n'aime pas la fréquentation des autres écrivains dans l'ensemble. Mes amis disent que je suis un ours mal léché, animal qui, avec le temps est devenu mon totem. J'ai donc toujours vécu en marge du milieu littéraire" (Écrire l'Éros, Entretiens avec Stéphen Lévy-Kuentz, Blanche, 2004).