Jarzé | |||||
Clocher de l'église Saint-Cyr-et-Sainte-Julitte. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Maine-et-Loire | ||||
Arrondissement | Angers | ||||
Commune | Jarzé Villages | ||||
Statut | Commune déléguée | ||||
Maire délégué Mandat |
Élisabeth Marquet 2020-2026 |
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Code postal | 49140 | ||||
Code commune | 49163 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Jarzéen | ||||
Population | 1 839 hab. (2013) | ||||
Densité | 56 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 33′ 22″ nord, 0° 13′ 55″ ouest | ||||
Altitude | 63 m Min. 34 m Max. 101 m |
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Superficie | 33,12 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Angers-6 | ||||
Historique | |||||
Fusion | 1er janvier 2016 | ||||
Commune(s) d'intégration | Jarzé Villages | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Maine-et-Loire
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Jarzé est une ancienne commune française située dans le département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire, devenue le , une commune déléguée de la commune nouvelle de Jarzé-Villages[1].
Commune angevine du Baugeois, Jarzé se situe à l'ouest d'Échemiré, sur les routes D 766, Seiches sur le Loir - Échemiré, D 59, Sermaise, et D 82, Cheviré le Rouge - Chaumont d'Anjou[2].
Son territoire se situe sur l'unité paysagère du Plateau du Baugeois[3].
Durant la Révolution, la commune porte le nom de Jarzé-Marat[4].
Au Moyen Âge, selon Célestin Port[5], une première famille seigneuriale locale (fl. dès les Xe – XIe siècles) s'allie vers 1080 aux Montrevault (comme d'ailleurs — s'il s'agit bien des Petit-Montrevault, non des Grand-Montrevault — les Candé et les Lion d'Angers, les Chemillé...), puis se fond au XIIIe siècle dans la famille des Roches, châtelains de Longué (sans doute la branche aînée de la maison dont le fameux sénéchal Guillaume des Roches représentait la branche cadette). Le Plessis-le-Vent relevait aussi de cette famille des Roches, comme Corzé. Puis Jarzé, la châtellenie de Longué, Corzé et le Plessis sont hérités au XVe siècle par les Sainte-Maure de Montgauger, car Jean Ier de Ste-Maure, baron de Montgog(i)er et de Nesle († 1425), prend pour femme l'héritière Jeanne des Roches, aussi dame de La Faigne et de La Haye-Jouslain/La Haie-Joulain). Mais leur petit-fils Charles Ier de Ste-Maure, 1er comte de Nesle en 1466, vend le tout à Jean Bourré entre 1461/1462 et 1473 (le Plessis-le-Vent, cédé en novembre 1462, prend alors le nom du Plessis-Bourré).
Jean Bourré (1424-1506), un fidèle de Louis XI, élève les châteaux actuels du Plessis-Bourré, de Vaux et de Jarzé. Ses descendants, issus de son dernier fils Charles Bourré le Jeune (1483-1534), sont moins brillants et parfois dilapidateurs : ce sont notamment les du Plessis de la Roche-Pichemer (Renée Bourré, fille de René et petite-fille de Charles le Jeune, épouse en 1572 René du Plessis de La Roche-Pichemer, né en 1551 et † en 1607), devenus les du Plessis de Jarzé, comtes du Plessis-Bourré, marquis de Jarzé depuis 1615 (confirmation en 1694, le marquisat étant alors augmenté des Pins en Baugé et de la châtellenie de Cheviré) ; le plus célèbre est le Beau Jarzé, René du Plessis de Jarzé (1613-† le 21 janvier 1676), fils de François du Plessis de Jarzé (1588-1642), le 1er marquis.
Le petit-fils du Beau Jarzé, Marie-Urbain-René du Plessis de Jarzé dit Bras d'argent (1664-† le 28 août 1723 ; il avait perdu un bras en 1688 à Philipsbourg) meurt sans postérité de sa femme Anne-Thérèse de Goury. La succession passe donc en 1723 à Camille Savary de Brèves (1663-1732 ; petit-fils de Camille Savary de Brèves et Catherine du Plessis-Jarzé — sœur du Beau Jarzé — mariés en 1634).
Mais entre 1730 et la mi-XVIIIe siècle, les biens des Jarzé sont aliénés (notamment, Le Plessis-Bourré est vendu en novembre 1751 aux La Planche de Ruillé ; la châtellenie de Longué était perdue depuis longtemps, acquise dès mars 1530 par Jehan Bernard seigneur d'Etiau sur Charles Bourré le Jeune). Le marquisat de Jarzé est quant à lui cédé à Jacques d'Escoubleau, comte de Sourdis (1715-1790 ; par adjudication judiciaire) ; puis en 1769 à Jean-François de Villoutreys (par acquêt), suivi de François-Joseph de Foucault (par héritage en 1780 ; maréchal des camps et armées du roi). Le domaine est enfin acquis en juillet 1792 par Pierre-Jean Deurbrouck (né en 1756-† en juin 1831 au château de Jarzé, sans postérité), déjà acquéreur de Goulaine en 1788, baron de l'Empire en 1809, président du Conseil général de Maine-et-Loire en 1806-1807 ; les 825 hectares du domaine constituèrent son majorat.
Depuis le , Jarzé constitue une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Jarzé Villages et dispose d'un maire délégué[1].
Jusqu'en 2015 la commune est membre de la communauté de communes du Loir[10], elle-même membre du syndicat mixte Pays Loire-Angers. La commune nouvelle de Jarzé Villages se substitue le aux anciennes communes dans les intercommunalités dont elles étaient membres[1].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[12],[Note 1].
En 2013, la commune comptait 1 839 habitants, en évolution de +14,08 % par rapport à 2008 (Maine-et-Loire : +3,3 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (27,1 %) est en effet supérieur au taux national (21,8 %) et au taux départemental (21,4 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (51,5 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,9 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2008, la suivante :
Sur 120 établissements présents sur la commune à fin 2010, 18 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 5 % du secteur de l'industrie, 18 % du secteur de la construction, 46 % de celui du commerce et des services et 13 % du secteur de l'administration et de la santé[16].