Jbarna El Had Jbarna, Dar Caïd Medboh | |
L'entrée de la commune de Jbarna. | |
Administration | |
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Pays | Maroc |
Région | Fès-Meknès |
Province | Province de Taza |
Démographie | |
Population | 3 456 hab. (2004) |
Densité | 13 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 34° 29′ 37″ nord, 3° 53′ 04″ ouest |
Altitude | 840 m |
Superficie | 270 km2 |
Localisation | |
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Jbarna, El Had Jbarna ou encore Dar Caïd Medboh, est une commune rurale marocaine du Rif de la province de Taza, dans la région Fès-Meknès. La commune dépend du cercle d'Aknoul. Elle était peuplée de 3456 habitants d'après le recensement de 2004.
Jbarna est située à 21 kilomètres d'Aknoul, à 38 kilomètres au nord de Taza, et à 118 kilomètres au sud d'Al Hoceïma. La commune est traversée par la RN29, qui fait partie de la voie rapide Taza-Al Hoceïma.
Elle fait partie du massif montagneux du Rif, à la limite avec le pré-Rif. Le village est traversé par l'Oued El Bared, affluent du Msoun et sous-affluent de la Moulouya. Le territoire est peuplé principalement par la tribu Igzennayen, bien que la commune soit mixte avec les tribus Branès, Maghraoua et Mtalsa situées à proximité. La population est majoritairement berbérophone (tarifit) bien que l'arabe soit tout aussi parlé[1].
Les douars environnants sont Souyah, Feddane El Bared, Ouled Haddou Ben Amar, Tizroutine, Tibouda, Ifalkan[2]...
Le village est principalement connu pour avoir y abriter les quartiers généraux de la famille Medbouh, et notamment la résidence du Caïd Medbouh, caïd influent de la région s'étant illustré durant la Guerre du Rif. Le village est ainsi connu par les populations locales sous le nom de Dar Caïd Medboh. Il est également le père du Général Medbouh, ancien ministre et militaire, et coorganisateur du coup d'État manqué de Skhirat contre le roi Hassan II, le 10 juillet 1971. Il serait né à Jbarna.
La commune possède une mosquée, une école, un stade de football, un cimetière, un souk hebdomadaire ainsi que quelques commerces en son centre. Le douar Souyah, situé à 3 kilomètres au nord, possède aussi sa mosquée ainsi que son école. Malheureusement, en raison de son isolement et de sa faible activité économique, la population décline et émigre de plus en plus vers Taza ou Aknoul, ou ont déjà émigré dès les années 1970 vers la France, les Pays-Bas ou l'Allemagne.
MIKOS