Je ne suis pas coupable | ||||||||
Auteur | Agatha Christie | |||||||
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Pays | Royaume-Uni | |||||||
Genre | Roman policier | |||||||
Version originale | ||||||||
Langue | Anglais | |||||||
Titre | Sad Cypress | |||||||
Éditeur | Collins Crime Club | |||||||
Lieu de parution | Londres | |||||||
Date de parution | ||||||||
Version française | ||||||||
Traducteur | Louis Postif | |||||||
Éditeur | Librairie des Champs-Élysées | |||||||
Collection | Le Masque no 328 | |||||||
Date de parution | 1944 | |||||||
Nombre de pages | 241 p. | |||||||
Chronologie | ||||||||
Série | Hercule Poirot | |||||||
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Je ne suis pas coupable (titre original : Sad Cypress) est un roman policier d'Agatha Christie publié en , mettant en scène le détective belge Hercule Poirot. Il est publié la même année aux États-Unis et quatre ans plus tard, en 1944, en France.
Une jeune femme, Elinor Carlisle, fiancée de son cousin et ami de toujours Roderick Welman, est la nièce d'une vieille dame malade et riche, Laura Welman. Lors d'une visite d'Elinor et Roderick à sa tante, ils rencontrent la belle protégée de Laura Welman, Mary Gerrard, et il commence à la courtiser.
Lorsque sa tante meurt sans laisser de testament, Elinor se retrouve en possession d'une grande fortune. Mais quand Mary est assassinée, tous les soupçons se portent sur elle, soupçonnée de crime passionnel. Elinor est accusée du meurtre de sa tante et de sa rivale Mary. En effet, elle pourrait très bien avoir tué sa tante pour son immense fortune, et Mary par jalousie, étant donné qu'elle lui a « volé » son fiancé. Seul un jeune médecin la croit innocente et pousse Hercule Poirot à enquêter sur la question.
Le roman est divisé en trois parties : le récit de l'accusée, les développements relatifs au meurtre et l'enquête d'Hercule Poirot. Après la publication, Agatha Christie trouva que son roman aurait été bien meilleur sans la présence du détective belge[1].
Le titre original anglais du roman, Sad Cypress (« Tristes Cyprès »), est extrait d'une chanson de la comédie La Nuit des rois (Twelfth Night) de William Shakespeare. La chanson figure au début du roman comme épigraphe[1] :
« Come away, come away, death,
And in sad cypress let me be laid;
Fly away, fly away breath;
I am slain by a fair cruel maid.
My shroud of white, stuck all with yew,
O, prepare it!
My part of death, no one so true
Did share it[2]. »
« Va, va, ô mort,
Et sous ces tristes cyprès laisse-moi reposer ;
Envole-toi, souffle, envole-toi !
Une beauté cruelle m'assassine.
Mon blanc linceul, tout brodé d'ifs,
Ô tends-le-moi ;
Mort, ô mort, nul jamais avec toi
Plus loyal ne sut se montrer[3]. »