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Jean-Baptiste Nicolas Le Prince |
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Jean-Baptiste Nicolas Leprince (d) |
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Jean-Baptiste Nicolas Le Prince, né le à Metz (Trois-Évêchés) et mort le à Saint-Denis-du-Port (Seine-et-Marne), est un peintre et graveur français.
Il est le dernier né des enfants de Jean-Baptiste Nicolas Leprince, maître sculpteur (1734), et de sa troisième épouse, Anne Gautier. Il est le demi-frère de Jeanne-Marie Leprince de Beaumont (1711-1776), auteur du conte La Belle et la Bête[1].
Après avoir étudié la peinture à Metz, Le Prince se rend à Paris grâce à l'appui du duc de Belle-Isle[1]. Il y suit les meilleurs cours académiques, devenant notamment l’élève de François Boucher. Ses premiers tableaux sont peints dans un style rococo proche de celui de son maître. Jean-Baptiste Le Prince se forme également à la gravure[1]. Sa célébrité émane surtout de son invention d’un nouveau type de scène de genre et de son perfectionnement de la technique de l’aquatinte, qui « reproduit à tromper les lavis de sépia et de bistre »[2] et dont Denis Diderot, témoin critique d’une série d’aquatintes de Le Prince exposées au Salon de 1769 disait qu’elles « sont à faire illusion, on ne les prendrait jamais pour un effet de la gravure et d’un procédé particulier »[3].
En 1758, Jean-Baptiste Le Prince entreprend un voyage aventureux en Russie, où il retrouve deux de ses frères. Il poursuit son voyage jusqu'en Sibérie et au Kamtchatka, un territoire encore vierge, ne revenant à Paris qu'en 1764. En 1765, il est agréé à l'Académie royale de peinture et de sculpture. Il a notamment pour élève l'aquarelliste paysager Tavernier de Jonquières.
Jean-Baptiste Le Prince meurt le à Saint-Denis-du-Port (aujourd'hui Lagny-sur-Marne en Seine-et-Marne)[4].