Outre ses cours à ESCP Business School et a l'ICES, il a été responsable de l’enseignement d’économie aux élèves–ingénieurs du Corps des mines et continue d'intervenir devant eux.
Il a été chroniqueur au journal Le Monde. Il est, depuis 2015 chroniqueur et éditorialiste au journal Les Échos. Il intervient également sur la chaîne d'information économique BFM Business. Il est directeur de la revue Sociétal[2]. Il est membre du conseil d’administration de la Société d'économie politique et du comité de rédaction de l'Année des professions financières, ouvrage de référence dans le secteur de l'économie et de la finance, édité chaque année par le Centre des professions financières[7].
En 2015, il publie Le Gâchis français. 40 ans de mensonges économiques. Selon Isabelle Bourgeois, il analyse dans cet ouvrage quarante années de politique économique française, dont il attribue les échecs à « une lecture réductrice du keynésianisme et les erreurs commises de ce fait, ainsi que par un anti-européanisme profond que la signature officielle des traités ne parvient guère à masquer[9]. » Il appelle notamment à ne pas laisser filer le déficit de l'État, conformément à l'engagement pris lors de la signature du traité de Maastricht[10].
Il appelle également à « supprimer certains jours fériés afin de remettre les gens au travail »[4].
Selon lui, pour booster l'économie francaise, une bonne idée serait de « réduire l'impôt sur les sociétés, quitte à demander un effort fiscal aux ménages »[11]. Le polytechnicien dénonce les attaques contre l'économie de marché mondialisée et la volonté d'encourager la production locale[11]. Les problèmes environnementaux, selon lui, seront réglés par la concurrence entre les entreprises [11].
Jean-Marc Daniel est favorable à la privatisation de la sécurité sociale[3].
Selon lui, un système d'assurance privé apportera moins de dépenses médicales inutiles :
La concurrence entre compagnies d'assurances pousse l'assureur de chaque malade à réduire ses coûts et donc à établir un choix parmi les médecins en écartant ceux qui ont tendance à prescrire des actes inutiles[3].
Dans un système privé, les abus conduisent forcément à une sanction de ceux qui les pratiquent, alors qu'aujourd'hui ils conduisent au déficit des caisses d'assurance-maladie[3]
« Chroniques et données économiques de quelques livres parus en 2012 »[12], article extrait de l'Année des Professions Financières[13], édité par le Centre des Professions Financières[7].
Ricardo reviens ! ils sont restés keynesiens, Les Pérégrines, 2012 (ISBN978-2-8494-1308-1)
L'État de connivence - en finir avec les rentes, Odile Jacob, 2014 (ISBN978-2-73813-096-9)
Le Gâchis français : histoire de quarante ans de mensonges économiques, Tallandier, 2015 (ISBN979-102100287-6)[14]
Petite histoire iconoclaste des idées économiques, coll. Agora, Le cherche-midi éditeur, 2016 (ISBN978-2-266-26021-3)
Valls, Macron : le socialisme de l'excellence à la française, Les Pérégrines, 2016 (ISBN979-102520170-1)
Les Impôts. Histoire d’une folie française. Soixante ans de matraquage fiscal, Taillandier, 2017 (ISBN979-10-210-2055-9)
Avec Cristina Peicuti, Comprendre les crises économiques, PUF, 2022, 256 p. Publié en anglais par World Scientific sous le titre Decoding Economic Crises, 2023.
Jean-Marc Daniel est nommé au grade de chevalier dans l'ordre national de la Légion d'honneur le au titre de « économiste, professeur associé dans une école de commerce ; 36 ans de services »[15].
↑Isabelle Bourgeois, « Economie française », Regards sur l'économie allemande, nos 118-119, , p. 45c–45c (ISSN1156-8992, lire en ligne, consulté le ).
↑Centre des Professions Financières, Année des Professions Financières, Paris, Centre des Professions Financières, , 276 p., Chroniques de quelques livres parus en 2012 (p. 217).
↑« "Le Gâchis français" : pourquoi nos dirigeants n’ont en fait presque rien essayé pour redresser le pays depuis plus de 40 ans », Atlantico.fr, (lire en ligne, consulté le ).