Jean-Philippe Maitre

Jean-Philippe Maitre
Illustration.
Portrait officiel, 2003.
Fonctions
Conseiller national
Président du conseil en 2004-2005[n 1]
Président du groupe PDC de 1998 à 2002[n 2]
Législature 42e à 47e
Prédécesseur Robert Tochon
Successeur Luc Barthassat
Conseiller d'État du canton de Genève
Élection 10 novembre 1985
Département Économie
Prédécesseur Alain Borner
Successeur Carlo Lamprecht
Député au Grand Conseil du canton de Genève
Législature 48e, 49e et 50e
Biographie
Nom de naissance Jean-Philippe Ernest Ignace Maitre
Date de naissance
Lieu de naissance Genève
Date de décès (à 56 ans)
Lieu de décès Collonge-Bellerive
Nationalité Suisse
Parti politique PDC
Enfants Vincent Maitre
Profession Avocat

Jean-Philippe Maitre, né le à Genève et décédé le à Collonge-Bellerive, était un homme politique suisse membre du Parti démocrate-chrétien.

Jean-Philippe Ernest Ignace Maitre naît dans une famille originaire de la commune jurassienne d'Epauvillers. Son père, Yves Maître (1917-1966), avocat, est conseiller national démocrate-chrétien de 1983 à sa mort. Sa femme, Christine Maitre née Mégevand, est maire de Collonge-Bellerive durant l'année 2005-2006. Son fils, Vincent Maitre, avocat également, est conseiller municipal en Ville de Genève de 2007 à 2009, puis député au Grand Conseil de 2009 à 2019 et conseiller national depuis 2019.

Après des études de droit à Genève, il ouvre une étude d'avocat et se lance parallèlement dans une carrière politique.

Politique cantonale

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En 1973, à l'âge de 24 ans, il est élu comme député démocrate-chrétien au Grand Conseil genevois où il siège durant douze ans.

Élu au Conseil d'État en 1985, il prend en charge le département de l'économie jusqu'en 1997. Durant son mandat, il est un ardent défenseur de l'aéroport international de Genève. Ainsi, il démissionne en 1996 du conseil d'administration de Swissair lorsque la compagnie abandonne ses vols long-courrier au départ de Genève. Il est aussi l'artisan de la promotion économique genevoise[1].

Politique fédérale

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Élu conseiller national en 1983, où il succède à Robert Tochon[2], il est président du groupe parlementaire démocrate-chrétien de 1998 à 2002. Il est également membre de la Commission de politique extérieure, qu'il préside en 1988-1989, et de la Commission de l'économie et des redevances, qu'il préside en 2002-2003. Couronnement[1] de sa carrière politique, il est élu président du Conseil national le . Il ne peut cependant assurer ce rôle de premier citoyen du pays que pendant une session.

Le , alors qu'il vient de se faire opérer d'une tumeur au cerveau, Jean-Philippe Maitre annonce officiellement son retrait de la politique. Il prononce alors un émouvant discours d'adieu dix jours plus tard avant de céder sa place à la Fribourgeoise Thérèse Meyer-Kaelin. Sa démission prend effet le . Après un an de combat contre la maladie, il meurt le . Ses obsèques ont lieu le en l'église Saint-Joseph (Genève) en présence des conseillers fédéraux Joseph Deiss et Micheline Calmy-Rey, des anciens conseillers fédéraux Flavio Cotti et Ruth Metzler-Arnold, de conseillers nationaux, du Conseil d'État, du procureur général et de représentants communaux dont le Conseil administratif de Genève. Il est ensuite inhumé au cimetière de Collonge-Bellerive.

Bibliographie

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Notes et références

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  1. Du 29 novembre 2004 au 28 février 2005.
  2. Du 21 septembre 1998 au 3 octobre 2002.

Références

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  1. a et b « Décès de Jean-Philippe Maitre: émotion », sur rts.ch, (consulté le )
  2. Françoise Buffat, « Jean Ziegler battu par un écologiste », Journal de Genève,‎ , p. 19 (lire en ligne)

Liens externes

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