Jean-Rodolphe de Salis

Jean-Rodolphe de Salis
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 94 ans)
BruneggVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Cimetière de Brunegg (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Hans Anton Rudolf von SalisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Père
Adolf von Salis (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Distinctions
Archives conservées par
Archives littéraires suisses (CH-000015-0: SLA-JRS)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
Plaque commémorative

Jean-Rodolphe de Salis, né le à Berne et décédé le à Brunegg, est un historien, essayiste, journaliste, chroniqueur politique et professeur suisse.

Issu d’une ancienne famille grisonne et parfait bilingue allemand-français, il est fils de médecin, aristocrate de naissance et d’éducation, son père possédant un château en Argovie.

Il fréquente les universités de Montpellier, Berne, Berlin et Paris au cours de ses études de lettres. En 1932, il soutient, en Sorbonne, une thèse dont le titre est : Sismondi, la vie et l'œuvre d'un cosmopolite philosophe.

Durant ses années parisiennes, de 1926 à 1935, il collabore à des journaux de Suisse alémanique : la Weltwoche et le Bund.

En 1935, il est nommé à la chaire d'histoire en langue française de l'École polytechnique fédérale de Zurich. En février 1940, le Conseil fédéral le charge de tenir à Radio-Beromünster une causerie hebdomadaire sur l'actualité mondiale, intitulée Weltchronik, dans laquelle il se fait le défenseur du droit à la liberté et à la dignité. Hormis la BBC, Radio-Beromünster en allemand est alors la seule antenne avec Radio-Sottens en français (causerie de René Payot) faisant retentir une voix libre dans l'Europe asservie[2]. Il donne sa dernière leçon à l'école polytechnique le .

Jean-Rodolphe de Salis fit également partie de commissions fédérales et présida la Fondation Pro Helvetia de 1952 à 1964. Son fonds d'archives se trouve aux Archives littéraires suisses à Berne.

Son cousin germain était le compositeur, artiste peintre et journaliste suisse Peter Mieg.

Prix et Distinctions

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Il est également fait docteur honoris causa des universités de Genève, Vienne, Hambourg et Lausanne.

Publications

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  • Sismondi, 1773-1842, Paris,
  • (de) Rainer Maria Rilkes Schweizer Jahre, Frauenfeld,
  • (de) Weltgeschichte der neuesten Zeit, Zurich, 3 Bände, 1951–60
  • Perte ou métamorphose de la culture ?, Neuchâtel,
  • (de) Im Laufe der Jahre, Zurich,
  • (de) Weltchronik 1939–1945,
  • (de) Schwierige Schweiz, Zurich,
  • La Suisse diverse et paradoxale, Neuchâtel,
  • (de) Geschichte und Politik, Zurich,
  • Sismondi, 1773-1842. La vie et l'œuvre d'un cosmopolite philosophe, Lettres et documents inédits, Suivis d'une liste des sources et d'une bibliographie, Genève,
  • (de) Grenzüberschreitungen, Zurich, 1975/78
  • (de) Notizen eines Müssiggängers, Zurich,
  • Parler au papier : carnets, 1981-1983, Lausanne, , réédition : Éditions de l'Aire, L'Aire bleue, Vevey 2012
  • (de) Innen und Aussen, Zurich,
  • (de) Kriege und Frieden in Europa, Zurich,
  • (de) Letzte Aufzeichnungen, Zurich,

Notes et références

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  1. « https://www.helveticarchives.ch/detail.aspx?ID=165128 » (consulté le )
  2. Musée historique de Berne (panneau consacré à de Salis)

Liens externes

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