Naissance | |
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Décès | |
Sépulture |
Cimetière de Brunegg (d) |
Nom de naissance |
Hans Anton Rudolf von Salis |
Nationalité | |
Formation | |
Activités | |
Père |
Adolf von Salis (d) |
A travaillé pour | |
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Distinctions | |
Archives conservées par |
Archives littéraires suisses (CH-000015-0: SLA-JRS)[1] |
Jean-Rodolphe de Salis, né le à Berne et décédé le à Brunegg, est un historien, essayiste, journaliste, chroniqueur politique et professeur suisse.
Issu d’une ancienne famille grisonne et parfait bilingue allemand-français, il est fils de médecin, aristocrate de naissance et d’éducation, son père possédant un château en Argovie.
Il fréquente les universités de Montpellier, Berne, Berlin et Paris au cours de ses études de lettres. En 1932, il soutient, en Sorbonne, une thèse dont le titre est : Sismondi, la vie et l'œuvre d'un cosmopolite philosophe.
Durant ses années parisiennes, de 1926 à 1935, il collabore à des journaux de Suisse alémanique : la Weltwoche et le Bund.
En 1935, il est nommé à la chaire d'histoire en langue française de l'École polytechnique fédérale de Zurich. En février 1940, le Conseil fédéral le charge de tenir à Radio-Beromünster une causerie hebdomadaire sur l'actualité mondiale, intitulée Weltchronik, dans laquelle il se fait le défenseur du droit à la liberté et à la dignité. Hormis la BBC, Radio-Beromünster en allemand est alors la seule antenne avec Radio-Sottens en français (causerie de René Payot) faisant retentir une voix libre dans l'Europe asservie[2]. Il donne sa dernière leçon à l'école polytechnique le .
Jean-Rodolphe de Salis fit également partie de commissions fédérales et présida la Fondation Pro Helvetia de 1952 à 1964. Son fonds d'archives se trouve aux Archives littéraires suisses à Berne.
Son cousin germain était le compositeur, artiste peintre et journaliste suisse Peter Mieg.
Il est également fait docteur honoris causa des universités de Genève, Vienne, Hambourg et Lausanne.