Il étudie le droit à Berlin et Heidelberg, puis exerce dans sa ville natale. Cependant, il est généralement plus intéressé par la politique et la littérature que par le droit[1].
Attiré par le mouvement ouvrier social-démocrate, il devient président de l'Union générale des ouvriers d'Allemagne après la mort de Ferdinand Lassalle en 1864. À ce titre, il dirige le Sozialdemokrat, ce qui lui vaut des ennuis récurrents avec le gouvernement prussien[1].
Il est arrêté et accusé du crime d'homosexualité, mais garde le soutien de personnages clés au sein des sociaux-démocrates[2].
En 1867, il est élu au Parlement de la Fédération d'Allemagne du Nord. En 1868, il invente le terme de « centralisation démocratique » pour décrire la structure de son organisation. N'ayant pas réussi à se faire élire au Reichstag en 1871, il démissionne de la présidence du parti et se retire de la vie politique[1].
Schweitzer est l'auteur d'un certain nombre de drames et de comédies, dont plusieurs connurent un temps un succès considérable. Parmi eux, on peut citer :
Alcibiade (Francfort, 1858)
Friedrich Barbarossa (Francfort, 1858)
Canossa (Berlin, 1872)
Die Darwinianer (Francfort, 1875)
Die Eidechse (Francfort, 1876)
Epidemisch (Francfort, 1876)
Il a également écrit un roman politique, Lucinde oder Kapital und Arbeit (Francfort, 1864).
Johann Baptist von Hofstetten(de): Mein Verhältniss zu Herrn von Schweitzer und zum "Social-Demokrat". Reichardt & Zander, Berlin 1869.
Gustav Mayer: Johann Baptist von Schweitzer und die Sozialdemokratie. Ein Beitrag zur Geschichte der deutschen Arbeiterbewegung. Gustav Fischer, Jena 1909 (Reprint: Detlev Auvermann, Glashütten im Taunus 1970). Digitalisat archive.org
Franz Mehring: Eine Biographie Schweitzers. In: Die neue Zeit. Feuilleton. 28.1909-1910, 1. Bd.(1910), H. 23/24, S. 431–436 (Digitalisat)[3] und H. 25/26, S. 696–701 (Digitalisat)[4].
Franz Mehring: Johann Baptist von Schweitzer. Politische Aufsätze und Reden. Buchhandlung Vorwärts (Paul Singer), Berlin 1912.
Heinrich Laufenberg: Die Politik J. B. v. Schweitzers und die Sozialdemokratie. In: Die neue Zeit. Wochenschrift der deutschen Sozialdemokratie. – 30.1911-1912, 1. Bd.(1912), H. 20, S. 693–704 (Digitalisat); H. 21, S. 731–739 (Schluß; Digitalisat).
Franz Mehring: Schweitzers Anfänge. In: Die neue Zeit. Feuilleton. – 30.1911-1912, 2. Bd.(1912), H. 55, S. [985] – 990 (Digitalisat).