Naissance |
Schaerbeek, ![]() |
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Décès |
(à 89 ans) Tournai, ![]() |
Activité principale |
Écrivain, critique |
Distinctions |
Membre de l'Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique Grand officier de l'ordre de Léopold Officier de la Légion d'honneur Officier de l'ordre national du Mérite |
Langue d’écriture | français |
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Jean Tordeur, né le à Schaerbeek et décédé le à Tournai[1], est un écrivain belge d'expression francophone. Il était le critique culturel du journal quotidien Le Soir.
Jean Tordeur fait une partie de ses études chez les bénédictins de l’abbaye Saint-André, à proximité de Bruges. En 1940, il publie son premier recueil de poésies, Éveil.
Il est féru de métaphysique, grand amateur des penseurs de Blaise Pascal et de T.S. Eliot, trouve progressivement son style s'écartant d’une éloquence un peu convenue. Sa gamme d'expression s’élargit, s’approfondit, se nuance. Il publie plusieurs recueils où se précise sa démarche poétique[2] :
En 1964, Son livre Conservateur des charges publié chez Pierre Seghers est couronné par le Prix triennal de poésie.
Parallèlement, il se lance dans le journalisme à partir de 1945 et y exercera ses talents littéraires pendant presque quarante ans. En 1956, il entre au journal Le Soir. Il y crée et dirige le service des informations culturelles où il rédige des chroniques littéraires. Il lance également le Magazine des Arts et du Divertissement[2] :
Il se fait également analyste dans des essais sur les textes de T.S. Eliot, Norge ou Suzanne Lilar. Il est élu à l'Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique en , succédant à son ami Roger Bodart au fauteuil 22[3]. Il en deviendra Secrétaire perpétuel de 1989 à 1995.